Le Panoramas s’apprête à fêter ses 25 ans. Mais cette année, c’est à leurs festivaliers qu’ils font un cadeau ! Des milliers de fêtards sont attendus du 14 au 17 avril prochain à Morlaix pour trois nuits de festivités entre techno, trance, hardcore et rap. Joran Le Corre, le programmateur, nous dévoile les coulisses de cet anniversaire.
EN : Le festival Panoramas a 25 ans, ça se fête ! Comment allez-vous marquer le coup pour célébrer ce quart de siècle ?
Joran : On va essayer de faire ce qu’on fait depuis de nombreuses années, mais en mieux j’espère ! L’idée du festival, c’est de proposer un panel très large et sans œillère des musiques électroniques et du rap au sens large. C’est pour ça que l’on retrouve des artistes tels que Oboy, Billx, Boris Brejcha, Dj Tennis, Zinée ou Zaho de Sagazan sur une même affiche. C’est un peu la force de Pano.
Selon toi, qu’est-ce qui fait que le festival attire de plus en plus de monde chaque année ?
Je ne sais pas vraiment. Je dirais peut-être que le soin que nous apportons à l’accueil des festivaliers porte ses fruits année après année. Certainement aussi que notre public, qu’on dit souvent être le plus jeune de France, se retrouve dans les artistes et DJs que nous programmons. Ou, simplement, la physionomie du festival plait… On est surpris tous les ans d’accueillir autant de campeurs (plus de 7.000) alors que nous sommes en Bretagne et non pas situés au cœur de l’été.
“Le Pano, c’est aussi une histoire de tradition : beaucoup d’artistes et de festivaliers reviennent d’édition en édition.” Nous explique le programmateur.
Selon toi, qu’est-ce qui le rend si accueillant ?
Si les festivaliers reviennent, c’est parce qu’ils s’y sentent bien ! Et c’est vrai aussi que de nombreux artistes et DJs reviennent plusieurs fois. C’est le cas pour des “habitués de Pano” comme Vitalic, Popof, Rebeka Warrior, Ann Clue ou Boris Brejcha.
“Cette confiance fait plaisir, et nous booste aussi mine de rien !” s’enthousiasme Joran.
En effet, pour cette édition, vous avez prévu un line-up avec pas mal d’habitués. Comment faites-vous pour quand même garder de la fraîcheur dans la programmation ?
On est obligé de programmer des têtes d’affiche pour fédérer. D’ailleurs, ce sont souvent les quelques grosses têtes d’affiche électro que nous pouvons retrouver au fil des éditions. Par contre, cela laisse une place importante pour que nous puissions programmer des artistes émergents qui, nous l’espérons, perceront plus tard. Cette année, nous misons par exemple sur Carlita, Hysta, Romane Santarelli, Gargäntua, Zinée, Mara ou Cheap House.
Si tu devais choisir 3 moments du festival que les participants ne doivent pas louper, lesquels sélectionnerais-tu et pourquoi ?
Je dirais le live de Vitalic car il s’annonce dantesque. L’enchainement entre le live de NTO et le DJ Set de Boris Brejcha promet aussi d’être fou. Enfin, je rajouterais le spectacle d’Aymeric Lompret au Théâtre du Pays de Morlaix. Nous serons entre les deux tours de l’élection présidentielle, je pense que son spectacle sera cinglant comme il faut…
À quelles grandes nouveautés peuvent s’attendre les festivaliers ?
Nous changeons la physionomie du Parc des Expos et de la Scène Sésame. Nous proposons aussi des nouveautés au camping, ainsi que des animations au SEW. Ce sont les 3 principaux points qui me viennent à l’esprit.
Cette année, le point d’honneur est aussi mis sur la dimension engagée du festival. Peux-tu nous en dire plus ?
Nous apportons depuis des années une attention particulière au développement durable ainsi qu’à la prévention des risques en milieu festif. Ces axes seront encore renforcés cette année. Nous avons une super équipe qui prend ces questions très au sérieux, et des bénévoles motivés pour mettre en œuvre ces actions qui visent à assurer le bien-être et le bien vivre de nos festivaliers.
Merci Joran d’avoir pris le temps de répondre à nos questions !
Plus d’informations sur la page Facebook de l’évènement ainsi que sur la billetterie.
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