Un américain de 30 ans s’est injecté une sorte de “thé aux champignons hallucinogènes” dans le sang pour l’expérimenter en tant que remède. Quelques jours plus tard, les champignons ont commencé à pousser dans son sang et à le dévorer de l’intérieur. L’homme a été sauvé après plus de 3 semaines d’hospitalisation.
Un remède artisanal pour soigner ses troubles bipolaires
L’homme est bipolaire et suit habituellement un traitement pour soigner sa maladie. Quelques jours avant cette “expérience”, il a cependant arrêté de prendre son remède pour s’intéresser à des traitements alternatifs. C’est ainsi qu’il a trouvé que l’usage de champignons psychédéliques pouvait aider à lutter contre la dépression et l’addiction à l’opioïde (traitement similaire à la morphine), caractéristiques de la bipolarité.
Le trentenaire a ainsi fait bouillir ce type de champignons dans de l’eau, afin de faire une sorte de thé. Il a ensuite filtré le liquide avec du coton et se l’est injecté directement dans les veines. Les jours suivants, l’homme a commencé à développer des symptômes comme de la diarrhée, des nausées, des vomissements de sang, des muqueuses sèches, une légère cyanose des lèvres et une peau qui jaunit. Il était très confus et ne pouvait pas répondre précisément aux questions qu’on lui posait. Le trentenaire avait également une insuffisance respiratoire aigüe. Sa famille l’a donc transporté à l’hôpital.
Thé aux champignons hallucinogènes (illustration)
Les médecins ont alors remarqué une défaillance de plusieurs organes dont son foie et ses reins. Son sang était bien-sûr positif à l’espèce de champignons “Psilocybe cubensis”, ce qui signifie que ceux-ci poussaient dans son sang et le dévoraient de l’intérieur. L’homme a été hospitalisé en urgence.
Son séjour à l’hôpital a duré 22 jours, dont les 8 premiers en soins intensifs. Les médecins ont rapporté que ce genre de cas était rare, et que le dernier datait de 1985. Une étude a révélé que les champignons psychédéliques pouvaient servir dans certains cas à des fins médicales mais uniquement s’ils sont ingérés à petite dose et par voie orale.