Manifestations du 13 février : annulations, silence et amendes aux quatre coins de France

par marion watier

De nombreuses manifestations devaient avoir lieu ce samedi après l’appel lancé par les comités de Soutien aux inculpé.es de la Maskarade et la Coordination Nationale des Sons. Alors que plusieurs soundsystems s’étaient organisés, certaines mobilisations n’ont pas pu se dérouler comme prévu.

“Nous appelons à des actions de désobéissance festive”

Après un appel national lancé par les acteurs du milieu free party, des dizaines de ville avaient répondu à l’appel. Si certaines ont pu manifester librement (Lyon, Nantes, Bordeaux…), beaucoup d’autres n’ont pas pu braver les restrictions imposées – arrêtés préfectoraux, entre autres -, notamment à Rennes. Par ailleurs, la mobilisation parisienne a été contrainte de rester “silencieuse”, avec une obligation de ne pas dépasser le volume sonore de plus de 81 décibels. Sans oublier les nombreuses amendes dressées pour “non respect de la distanciation sociale” en pleine manifestation.

“Nous pensons que c’est aussi dangereux de participer à un événement comme celui-là que de se retrouver à faire ses courses avec plein d’autres personnes dans n’importe quel magasin géant…” a déclaré “Dédé”, un des organisateurs de la manifestation nantaise.

Comme pour les derniers rassemblements, les manifestants revendiquaient entre autres le droit à la vie culturelle, l’abandon des poursuites contre les participant.es et les organisateur.trices de la rave party à Lieuron mais aussi la restitution des saisies de matériel.

Dans un communiqué, le comité de Soutien aux inculpé.es de la Maskarade a lancé un nouvel appel à la mobilisation nationale le 6 mars, ainsi qu’à des “actions de désobéissance festives” en précisant bien “sous quelque forme que ce soit, mais dans le respect des gestes barrières“.

 

 

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