C’est lors d’une conférence entre différents dirigeants de l’UE que le chef de l’État a évoqué la mise en place d’un “pass sanitaire”, en vue de la réouverture des lieux culturels et restaurants qui ont été contraints de fermer depuis le début de la pandémie du Covid-19.
“Ça ne peut pas être soumis au vaccin”
Après que plusieurs pays européens se soient exprimés sur le sujet, c’est au tour du président français de proposer une solution qui permettra d’amener la réouverture prochaine de certains lieux impactés par la crise sanitaire. Emmanuel Macron a annoncé que le pass ne serait “pas uniquement lié à la vaccination“, et serait donc différent du passeport vaccinal imposé dans plusieurs autres pays européens tels que la Suède.
“Si on arrive à rouvrir certains lieux, nous ne saurions conditionner leur accès à une vaccination, alors même que nous n’aurions même pas ouvert la vaccination aux plus jeunes d’entre nous”, a déclaré le président lors de la visioconférence.
Le chef de l’État a donc approfondi en expliquant qu’il pourrait y avoir un système de code personnel à présenter lorsqu’on se rend à un évènement public, pour pouvoir “alerter de manière automatique et retrouver beaucoup plus facilement [les] cas contact“. Entièrement numérique, le pass pourra également faire gage des tests négatifs réalisés récemment (48 ou 72h). Pour finir, il pourra bien sûr témoigner du fait que l’utilisateur soit vacciné ou non. En somme, ce sera un dispositif qui permettra de “mieux tester, d’identifier les gens et d’utiliser les tests.”
Covid-19: Emmanuel Macron évoque la création d’un “pass sanitaire” pic.twitter.com/UbenwunaKM
— BFMTV (@BFMTV) February 25, 2021
Afin de discuter de sa mise en place, le président tiendra une réunion avec des membres du gouvernement la semaine prochaine. Lors de la conférence, il explique qu’il ne faut plus attendre pour faciliter la réouverture des lieux de culture et des restaurants.
“Il faut (la) préparer dès maintenant techniquement, politiquement, juridiquement. Cela va poser beaucoup de questions techniques, de respect des données individuelles, d’organisation de nos libertés” a t-il précisé.
Via BFMTV / Crédit cover : Thomas Coex/AP/SIPA