Plusieurs modèles de taxis volants se disputent la vedette. Sélectionnés parmi plus de 150 propositions, les heureux élus pourront effectuer un test dès juin 2021. Si toutes les étapes se déroulent bien, ils seront sur le marché à partir de 2030.
Une initiative de la RATP et ADP
Les entreprises candidates avaient de gros défis à surmonter pour déboucher sur une proposition sérieuse. En effet, la conception d’un taxi volant n’est que le début du projet. Les ingénieurs doivent également penser à l’infrastructure, c’est-à-dire aux aérodromes spécifiquement adaptés aux taxis volants, à l’intégration de l’appareil dans l’espace aérien, avec le trafic et la sécurité aérienne, les opérations permettant l’accès à ces taxis des airs (réservation, logistique…) et l’acceptabilité, c’est-à-dire gérer les nuisances sonores et les impacts socio-économiques.
Une trentaine de propositions ont été retenues sur plus de 150. La concurrence est rude. L’arrivée des taxis volants en l’Île-de-France est une initiative de la RATP et du groupe ADP qui tiennent lieu de jury. Les appareils proposés ont été imaginés très différemment les uns des autres et c’est finalement le projet de l’entreprise allemande Volocopter qui a le plus séduit par son aboutissement et sa maturité.
Les groupes heureux élus sont originaires de pays très variés avec Volocopter, Airbus, Ascendance Flight Technologies, Safran Electronics & Defense, Ehang, H3 Dynamics, Pipistrel, Vertical Aerospace, Zipline… Ils auront donc l’occasion de présenter leurs taxis volants en juin prochain, avec des essais dans le Val-d’Oise. Des démonstrations sont prévues pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 à Paris. Quant à la commercialisation et intégration des engins sélectionnés, elle devrait se faire à partir de 2030.
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