Dimanche dernier, l’artiste Sama’ a donné un live proche d’un site archéologique et historique de Cisjordanie. Bien qu’ayant les autorisations par le Ministère du Tourisme, elle a été arrêtée par les autorités et détenue.
Un emblème pour la scène palestinienne
Première femme DJ du pays, Sama Abdulhadi de son vrai nom est sur les devant de la scène depuis 2006. Mais le week-end dernier, un événement techno s’annonçant magique a tourné au cauchemar pour l’artiste.
En effet, après avoir donné un concert le samedi soir à Nabi Musa, l’artiste a été arrêtée par les autorités dès le lendemain matin. De nombreux internautes se sont offusqués de la tenue d’un événement techno dans un lieu reconnu par les Musulmans comme la tombe du prophète Moïse.
#شاهد.. فيديو متداول للحفلة الصاخبة التي جرت مساء اليوم في مقام النبي موسى شرق القدس المحتلة. pic.twitter.com/EZ28NFTnif
— Shady Sopoh (@shadysoboh) December 26, 2020
Pour contrer ces accusations, le père de Sama et le directeur de la Commission palestinienne indépendante des droits de l’Homme en Palestine, Ammar Dweik, affirment que l’artiste avait eu les autorisations nécessaires.
«Nous avons demandé sa libération car son arrestation n’est pas logique (…). Elle avait reçu une autorisation du ministère du Tourisme. Nabi Musa n’est pas un site uniquement religieux mais également touristique (…). Si la musique électronique n’y était pas appropriée, le ministère n’aurait pas dû donner son autorisation.» a-déclaré ce dernier l’AFP.
Sa détention a été prolongée de 15 jours hier, mardi 29 décembre.
Aujourd’hui, plus de 45 000 personnes ont signé la pétition exigeant sa libération. La pétition est disponible ici.