21 Juin. Nous voilà repartis pour de nouvelles aventures sur les routes du Portugal pour le Orbits festival. En ce jour qui pour nous français, célèbre la fête de la musique, nous nous apprêtions à nous délecter quatre jours durant, de la crème de la scène deep. Après avoir longuement fantasmé sur cette nouvelle petite sauterie à la programmation des plus pointues, le voyage allait enfin commencer.
Une Oasis en plein désert
Nous ne comptions plus depuis combien de temps nous traversions ce paysage de forêt brulée. Partout autour de nous, ce décors désolant, dévasté. Des hectares et des hectares de noirceur, sans interruption, nous découvrions ce désastre.
Seulement après moults kilomètres dans la campagne reculée Portugaise, au détour de nombreux virages, la verdure commençait à réapparaître timidement. Nous arrivions à destination, au camping Sao Giao tel une oasis en plein désert. Une sorte de havre de paix, verdoyant au milieu du paysage brûlé.
Nous étions au bord d’une petite rivière, avec un espace de baignade, des plus agréables sous cette forte chaleur. Un décor bucolique à souhait, faisant penser à une petite clairière de fées…
Toute la scénographie du festival était réalisée à l’aide des bois récupérés de l’incendie. La scène, les balançoires, les installations artistiques… Tout. Cela rendait l’intention et l’histoire encore plus présents. Nous étions en plein cœur meurtri de la nature, mais nous avions l’impression qu’elle s’auto-régénérait.
Le cœur du festival, son line-up de choix
Outre le cadre idéal, il ne faisait aucun doute que chaque personne ici savait pourquoi il était là. La programmation du festival réunissait bon nombre des maîtres du milieu deep. Chaque personne que nous rencontrions n’était pas là par hasard, mais venait exclusivement pour les noms annoncés. De l’ambient l’après-midi allant presque à l’expérimentale, en passant par la deep house et deep techno, jusqu’à la techno hypnotique de nuit qui rendait ce monde encore plus à part. Les sonorités du Orbits nous auront complètement conduit dans une dimension parallèle. Au bord de l’eau, cela rendait la nuit, cet espace des plus brumeux. Avec les lumières de couleurs, cette brume et les synthé s’échappant du son, nous nous croyions presque au beau milieu d’une scène de Blade Runner.
Nous nous rappelons encore de l’incroyable et hypnotique prestation de Aurora Halal, ou celle explosive le dernier jour avec leur incroyable back 2 back de Marco Shuttle et Efdemin. Peter Van Hoesen nous aura fait danser jusqu’au petit matin… Mais n’oublions pas Sebastian Mullaert, Evigt Mörker ou encore Jacopo, artiste mais également à l’origine et organisateur du festival. Le dimanche soir s’est achevé sur la prestation de Dj deep, mais plutôt lundi matin aux alentours de 4h, quatre heures de rab qui ont été accueillies avec grand bonheur par le public. Il nous aura également offert un intermède funk, qui a fait dansé toute la foule, sourire aux lèvres.
Nous passerons les détails des quelques soucis d’organisation, dus au fait certainement qu’il s’agissait de la première édition du festival. Nous accordons notre clémence au membres de l’équipe car l’ensemble de leur travail restait tout de même remarquable. Que ce soit dans le choix du lieu, la réalisation de la scéno, ou encore la programmation, rien à redire.
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