En l’espace de 3 ans, le Made Festival est devenu un incontournable pour tout amoureux de musique électronique de la région rennaise. Avec chaque année des line-up qui font rêver, on les attendait au tournant pour cette nouvelle édition. Bilan d’un week-end de folie douce.
La musique comme parcours
4ème édition, 4 jours de teuf. Tout a commencé dans les bars dès jeudi soir, où les collectifs bretons ont chacun à leur façon préparés le week end de festivité qui s’annonçait. Le vendredi on monte un peu plus en pression avec la collaboration entre le Made et nos confrères de chez Mixmag au 1988 Live Club, lieu incontournable des soirées rennaise. Ambiance berlinoise avec La Fraicheur et Roman Flügel en maîtres de cérémonie.
Nous arrivons enfin au point culminant de ce week end déjà bien entamé, avec deux événements à part entière mais pas déconnectés en ce samedi ensoleillé. A 14h on se donne rendez-vous au Parc des Gayeulles pour chasser les nuages entre copains ou en famille. On mange, on s’hydrate, on se pose sous les UV mais surtout on danse et on sourit. Maintenant qu’on est bien échauffés (et nos visages bien rouges), nous partons sans transition au Parc des Expositions où deux halls aux atmosphères distinctes nous attendent. Il y en a aussi bien pour les technophiles que pour les divas de dancing disco. Et si tu préfères prendre l’air pour manger ta galette-saucisse mais sans te priver de danser, les assos du coin t’attendent au Boom Bus entre deux allées.
Il te reste encore un peu d’énergie ? Les collectifs les plus groovy de Rennes clôturent ce music trip sous le chapiteau du Bing Bang Circus dimanche après-midi, avant une bonne nuit de sommeil bien méritée.
Plaisir pour les yeux et les oreilles
Bien qu’encore tout jeune, le Made s’est très vite imposé comme un événement incontournable dans le paysage des musiques électroniques, et pas seulement à l’échelle régionale. Avec des line-up associant pointures internationales et collectifs hyperactifs locaux, ils donnent la possibilité à tous – néophytes comme experts – de (re)découvrir toute la palette oscillant entre house groovy et l’indus. Et la façon dont ils investissent les lieux choisis n’est pas à exclure de leur réussite !
Le parc des Gayeulles est le lieu idéal pour un open-air à grande échelle, où quelques milliers de festivaliers se sont déhanchés sur la house spatiale de Brawther ou le set funky de Detroit Swindle (dont vous pouvez retrouver un extrait juste ici). A la nuit tombée, les talents se dévoilent. Surtout au Hall 5, où boules à facettes et palmiers nous transportent directement dans les années 80 avec les sets roller-disco de Folamour et Breakbot, sans oublier le closing de Chez Damier, incarnation même du made in Chicago. Pour ceux qui préfèrent taper du pied proprement, il ne fallait pas louper le passage du prince de l’indus Dax J sur un fond de light show phénoménal, ni celui d’Anastasia Kristensen qui a le pouvoir de nous faire rire à 130BPM.