L’odeur de la fête vous manque ? N’en dites pas plus. Trois célèbres maisons parisiennes ont créé des parfums rappelant les effluves des bars, des concerts et des boites de nuit. Les meilleurs nez ont collaboré avec des DJs, ou se sont inspirés d’un lieu de nuit mythique afin de proposer des fragrances aux senteurs de soirs festifs.
De la nostalgie en bouteille
Alors que les lieux qui nous faisaient danser ne sont plus qu’un lointain souvenir, trois maisons ont chacune développé des parfums uniques et étonnants qui y font référence. Les Bains Guerbois, incontournable des nuits parisiennes dans les années 80, a souhaité raviver l’esprit du lieu avec 3 fragrances inspirées des concerts et soirées qui s’y sont déroulés. Imaginé par le nez Dominique Ropion, 1992 Purple Night évoque notamment une nuit sans fin dans une discothèque, avec une “pluie de sons, de couleurs, de senteurs.”
Pour Dyptique, l’accent est mis sur les vapeurs d’alcool et l’odeur entêtante du tabac, puisqu’ils rouvrent les portes d’un club de jazz de Saint-Germain-des-Prés des années 60. Ils créent donc Orphéon, une ode au lieu mythique – et vous permettent de visiter virtuellement une partie des lieux. “J’ai voulu reproduire l’odeur du tabac et des vapeurs d’alcool […] Pour évoquer la fumée, j’ai utilisé des notes de galbanum et de lenstique. Pour le gin tonic, un accord baie de genièvre et baie rose.” indique le nez Olivier Pescheux.
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Quant à L’Orchestre Parfum, ils ont collaboré avec NIID, ainsi qu’avec Popof et Animal & Me pour proposer respectivement Electro Limonade et Bouquet Encore. Le premier “entraîne dans une nuit où le groove se fait planant” et transporte vers une terrasse en Méditerranée, tandis que le deuxième, à l’image de Popof et sa techno minimale, rappelle l’adrénaline collective d’une nuit électronique à Barcelone. À 3 heures 12 précises. Il est inspiré des “ondes technos irrésistibles” et du “rythme fluo dans la lumière noire“.