La maire d’Amsterdam a annoncé récemment vouloir fermer l’accès aux coffee-shops pour les étrangers. La raison est simple : que les touristes arrêtent de considérer Amsterdam comme la ville du cannabis mais qu’ils viennent plutôt la visiter pour sa beauté et sa richesse culturelle.
Une mesure appliquée dès 2022
La capitale néerlandaise reçoit chaque année environ 18 millions de touristes, pour 800 000 habitants. D’après le gouvernement du pays, plus de la moitié des touristes y viennent pour le cannabis et non pour la ville en elle-même. Femke Halsema, la maire de la ville, estime dommage de venir à Amsterdam pour de la drogue et aimerait “attirer des touristes, mais des touristes qui viennent pour sa richesse, sa beauté et ses institutions culturelles”.
Pour pallier à cela, la maire d’Amsterdam a annoncé le 8 janvier sa volonté de restreindre voire de fermer totalement l’accès aux coffee-shops de la capitale pour les étrangers. Elle explique ses motivations dans une lettre adressée à son conseil municipal : restreindre le nombre de “touristes du cannabis” en limitant “le pouvoir d’attraction d’Amsterdam en tant que lieu de villégiature du tourisme des drogues douces”.
“Fermer les coffee-shops aux touristes va créer d’énormes problèmes. (…) Cette initiative va inciter les vendeurs de rue et d’autres phénomènes parallèles. Or, c’est exactement le type de nuisance qu’il faut combattre”, critique Joachim Helms, le président de l’association des vendeurs de cannabis.
Après d’autres villes néerlandaises comme Maastricht, Den Bosch et Breda, c’est peut-être 166 coffee-shops amstellodamois qui pourraient être interdits aux touristes à partir de 2022.