Bark : la nouvelle révélation de la techno mélodique française

par Manon Roussel
Le producteur Bark

Le producteur Bark concrétise son projet artistique avec la sortie de son tout premier EP. Disponible depuis début décembre, ce dernier nous plonge dans un univers envoûtant et progressif, à l’image des quatre saisons qui l’ont inspirées.

Quand nature et musique électronique se confondent

Aurélien Mortha baigne dans les musiques électroniques depuis une dizaine d’années, en tant que producteur et ingénieur du son. En 2019, il donne un nouveau souffle à sa carrière en devenant un artiste à part entière, sous l’alias Bark. Cela lui permet de concrétiser un travail de recherche et de composition issu de son expertise derrière les machines.

Originaire de la région grenobloise, il s’inspire surtout de ce qui l’entoure : la nature. La montagne, la verdure et l’eau, sont autant d’éléments qu’il intègre avec poésie dans son œuvre.

Bark au Buffalo Beats Festival

Bark au Buffalo Beats Festival

Mais Bark a surtout pour spécialité -du moins dans cet EP- d’enregistrer les sons extérieurs et de les intégrer de façon subtile dans ses morceaux aux allures électronica, techno et ambient. Cet univers, il a pu le développer tout au long de l’année 2020, dans son studio des Petites Roches. En regardant le temps passer, il a décidé de créer un timelapse sonore du paysage. De cette expérience ressortira l’EP Flocons, sorti fin 2021.

Les quatre saisons 2.0

L’EP Flocons est un moment de contemplation auditive qui retrace un parcours suivi par tous : la succession des saisons. A la manière de Vivaldi, chaque titre vient décrire un épisode de l’année. Mais le tour du calendrier se fait à l’envers, comme une volonté de remonter le temps.

Le premier morceau a le même titre que l’EP : Flocons. Il représente bien sûr l’hiver, avec des sonorités puissantes mais étouffées, comme le courant de l’eau qui circule sous une épaisse couche glacée.

Ensuite il y a Brame, pour l’automne. On y perçoit les derniers sursauts de l’énergie solaire, avec des bruits de pas d’une balade en forêt en arrière plan. Le titre Chartreuse est le plus dense. Il est composé d’une nappe lourde et moite comme la chaleur de l’été et de mélodies saccadées.

Et c’est finalement Erosion qui vient clôturer cette belle histoire. On y entend les gouttes issues de la fonte des glaces avant que le son ne s’éveille encore un peu plus, comme à l’arrivée printemps en somme.

 

 


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