Du 9 au 12 mai, le festival Son Libre va faire son retour à Collias pour fêter ses 10 ans. L’équipe a répondu à quelques unes de nos questions pour l’occasion.
Bonjour l’équipe du Son Libre ! Cette année, vous célébrez les 10 ans du festival. Qu’est-ce que cela vous fait ?
C’est une grande fierté ! Ce festival a grandi et s’est professionnalisé d’année en année. C’est une belle aventure avec ses hauts et ses bas. Entre les premières éditions et ce que l’on propose maintenant, on a fait énormément de chemin.
Pour vous, “Chaque Son Libre a ses histoires à suivre”. Avez-vous une ou deux anecdotes à nous partager sur cette décennie de fête ?
C’est propre à chacun, je pense que des milliers d’histoires ont été vécues en 10 ans. Il y a eu des couples, des bébés et même un mariage ! Personnellement, la canicule/tempête de 2019 fut un événement mythique aussi bien pour les organisateurs que les festivaliers. Ceux qui y étaient s’en souviendront à vie !
Avant d’en dévoiler plus sur l’édition 2024, est-ce que vous pouvez nous raconter comment s’est passée celle de l’année dernière ?
Honnêtement c’était la plus aboutie à pleins de niveaux. Après une année covid en 2022, la reprise a été compliquée, on devait prendre une revanche et je pense qu’on a réussi notre pari. C’était beau, c’était magique et malgré la pluie l’ambiance était magnifique.
2023 a été marquée par plusieurs nouveautés, il y en aura-t-il d’autres ajoutées cette année ?
Il y aura pleins de petites choses croustillantes mais ça, on préfère réserver la surprise aux participants.
Dans un monde où les choses coûtent de plus en plus chères, vous faites le choix de laisser l’opportunité à vos festivaliers d’apporter leur propre alcool et leur nourriture. Est-ce que c’est une manière pour vous de dénoncer une certaine forme de capitalisation dans le secteur culturel ?
On a toujours fait ce choix, pour plein de raisons. L’ambiance en est une, rentrer avec son alcool c’est quand même plus cool ! On est aussi festivaliers de notre côté et on a voulu faire un festival qui nous ressemble et où on aurait envie de venir.
C’est aussi pour montrer que c’est possible de le faire dans un festival. Même si ce choix nous coûte financièrement, ça permet à tous de pouvoir venir sans forcément se ruiner. C’est comme le paiement en 3 fois en billetterie que nous proposons, il faut que ce soit accessible.
Les festivaliers pourront retrouver les trois scènes Vibe Circle, Mystik Arena et Tribal Ground avec chacune son ambiance. Est-ce important pour vous d’attribuer un style à chacune ?
Oui bien sûr, le but c’est d’avoir une ambiance particulière sur chaque scène et et de pouvoir rentrer dans un univers particulier à chaque fois. L’immersion c’est important quand on paye une place de festival, on a envie de s’évader et tout est fait dans ce sens au Son Libre.
Ces dernières seront d’ailleurs parées de scénographies impressionnantes comme chaque année, qu’est-ce que vous avez prévu pour cette fois-ci ?
Oui c’est notre signature, si les gens viennent chez nous c’est en partie pour ça et cette année encore on a prévu des très belles choses. La nouvelle scène chill va être absolument de toute beauté, des nouveaux VJs avec des choses rarement vues en France ou un show ultra immersif sur la scène techno : ça va être grandiose et magique !
Et au niveau des systèmes son, ça va donner quoi ?
On continue de travailler avec Lambda Labs, c’est vraiment une qualité de son incroyable, nous n’avons jamais été déçus. La configuration sera la même que l’année dernière avec près de 200 kW par scène pour une qualité optimale. Et mention spéciale pour le son de chez Knock Out qui sonorise la scène chill, c’est profond et précis, tout ce qu’on aime !
Rentrons dans le coeur du sujet : la programmation. Pas moins de 100 artistes seront présents sur le week-end, quels sont ceux à ne pas louper selon vous ?
On a voulu une programmation homogène mais ça dépend de ce qu’on aime. Sur la techno il y aura Hector Oaks, ASYS, Maksim Dark, Pawlowski, Victor Ruiz, Pavel Petrov… La nuit de samedi sera par exemple très mentale avec que du lourd à se mettre sous les pieds.
Côté trance le grand Tristan, Luis M, le set de Subway Shamans en mode psytechno, Miles From Mars, Darwish mais honnêtement tout est très qualitatif sur cette scène aussi.
Les soirées et festivals proposent des créneaux d’artistes de plus en plus courts, descendant parfois à une heure de set. Vous avez annoncé des performances de deux ou trois heures pour certains passages, est-ce que c’est une façon de prendre le contrepied de cette pratique ?
Pas forcément prendre le contrepied mais mettre des sets plus longs permet aux artistes de vous emmener dans leurs univers et de vraiment vous faire voyager. Sur des sets courts, les artistes ont tendance à vouloir en mettre plein la vue vu qu’ils n’ont pas beaucoup de temps, c’est moins profond. Et aussi quand on vient pour voir un artiste en particulier, seulement une heure c’est très frustrant. Quand on prend le temps c’est toujours mieux.
Merci d’avoir répondu à nos questions !
Pour plus d’informations, rendez-vous sur l’évènement Facebook ou la billetterie.
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