Hugo Billars aka Farfacid et son acolyte Charlie Salmeron, aka Carlito.rec, sont partis à la rencontre des Montpelliérains afin de présenter l’impact de la crise du Covid-19 sur la culture, et particulièrement sur le secteur de la musique (électronique) live. Un documentaire à regarder de toute urgence.
Un quotidien dévastateur pour les acteurs culturels
Des lieux fermés depuis un an, des reports, des annulations… sans aucune visibilité sur le futur de leur activité mais aussi de leur vie professionnelle. Voilà le nouveau quotidien auquel ont à faire face les acteurs du monde culturel aujourd’hui. Quelques aides de l’État leur permettent tant bien que mal de survivre, mais beaucoup ont tendance à oublier que ces travailleurs culturels œuvrent par passion : avec la pandémie, c’était une de leurs raisons de vivre, mais aussi l’espoir de réaliser un rêve qui leur a été enlevé.
Les deux réalisateurs permettent de découvrir une vision différente de celle que l’on a l’habitude de voir dans les médias classiques. On découvre une situation particulièrement inquiétante, et une majorité de la population qui n’a pas conscience de l’urgence culturelle actuelle.
Un besoin grandissant de danser, rencontrer, partager
Zéro Décibel a également vocation de mettre en avant le besoin de plus en plus grandissant des jeunes (et des moins jeunes) de se retrouver pour danser et faire la fête, la vraie. Les deux réalisateurs sont descendus dans les rues de Montpellier pour partir à la rencontre des habitants afin de leur demander leur avis sur la situation culturelle actuelle. Une démarche majeure que d’aller vers le public, et ainsi récolter des avis bruts et puissants.
Vous retrouverez également dans ce documentaire un point de vue sur la manifestation sonore du 16 janvier qui a rejoint celle contre la loi « sécurité globale ». Une façon de mettre en lumière l’univers de la fête libre, comprendre comment elle s’organise et découvrir l’énergie créatrice et sociale qui s’y créé. Mais aussi pour dénoncer la répression constante et injuste envers le mouvement free party, avec des interventions de porte-paroles issus du mouvement lui-même.