“Connections” est la toute nouvelle série de mini documentaires de Drum&BassArena. Ces courts reportages ont pour but de mettre en lumière les moments clés de la scène Drum and Bass à travers le monde. Disponible depuis hier, la partie 1 est dédiée à la Nouvelle Zélande et au retour de ses événements grâce à une gestion maitrisée de l’épidémie.
Le pays de la drum and bass
Le documentaire, disponible sur YouTube, inclut des témoignages de nombreux artistes drum and bass (Alix Perez, Netsky, The Upbeats…). Ils étaient pour la plupart présents lors de la 10e édition du Northen Bass, un festival qui a eu lieu à Auckland sur les trois derniers jours de l’année. Alors que le monde des grands évènements musicaux est en pause à cause de la pandémie, la Nouvelle Zélande est l’un des seuls pays qui peut encore organiser des festivals (sans masques ni distanciation).
Depuis quelques mois, la scène drum and bass connait une véritable apogée de sa popularité dans le pays, selon Sam T de Shapeshifter, interviewé dans le reportage, au point qu’elle est considérée comme la “pop de la Nouvelle Zélande“. Populaire à la radio, pendant les matchs de rugby, mais également auprès de Jacinda Ardern – la première ministre, la drum and bass fait désormais partie intégrante de la culture néo-zélandaise.
Tous les artistes interviewés se rejoignent sur un point : avant la pandémie, la scène connaissait déjà un succès considérable. C’est un genre que l’on pensait voir disparaître, mais qui continue étonnement à émerger de plus en plus, et ce, depuis les années 90. Selon un membre de Flowidus, après qu’elle ait disparu pendant un ou deux mois à cause des restrictions liées au Covid-19, elle est revenue “10 fois plus forte“. En sachant que la Nouvelle Zélande est l’un des seuls pays qui a réussi à surmonter rapidement la crise sanitaire, c’est devenu la destination de prédilection de la scène drum and bass.