Le tribunal judiciaire de Vienne a donné son verdict concernant le sort de Lenny Romero, organisateur de 22 soirées clandestines en plein confinement. Ce dernier a été condamné à 1 an de prison.
20 000 € d’amende pour la boîte de nuit et du matériel confisqué
Les soirées étaient minutieusement organisées. Caméras de surveillance éteintes, photos et vidéos interdites, voitures garées à l’écart, paiements uniquement en liquide; les fêtards n’ont pourtant pas manqué de précautions. Un témoin a fini par les dénoncer, et Lenny a reconnu l’organisation d’une dizaine de soirées malgré les 22 qui lui sont reprochées.
Placés en garde à vue le 25 novembre, Lenny Romero et sa sœur Alyson ont d’abord comparu devant le tribunal de Vienne le 8 janvier dernier. Le principal inclupé était accusé d’avoir organisé 22 soirées illégales durant le deuxième confinement, soirées allant jusqu’à 150 participants selon certains témoins. L’homme est salarié de boîte de nuit et sa sœur en est la gérante. C’est pourquoi cette dernière a été soupçonnée de complicité et a également été condamnée.
Risquant 8 mois de prison, il a finalement été condamné à 1 an ferme et 500 € d’amende. La peine de sa sœur, qui nie les faits qui lui sont reprochés, est plus légère. Elle a écopé de 8 mois de prison avec sursis et de 500 € d’amende.
La boîte de nuit, dont le père des deux condamnés est le propriétaire, est quant à elle contrainte de payer 20 000 € d’amende. Elle s’est également vue confisquer son matériel de sono et de lumières.
Crédit cover : Le Dauphiné Libéré