Paris La Défense Arena engage une procédure contre l’État pour obtenir une indemnisation des pertes financières dues à la situation actuelle. Les mesures restrictives adoptées par le gouvernement, vis-à-vis des lieux de rassemblements, sont en effet considérées comme “illégales et donc fautives”.
25 millions d’euros de pertes
Avec ses quarante milles places, l’ex U-Arena, s’est imposée comme la plus grande salle couverte d’Europe dès son ouverture, en 2017. Elle est donc rapidement devenue le point de rendez-vous incontournable pour les grands artistes, mais aussi pour les événements sportifs les plus importants.
Comme tout autre lieu de rassemblement, cette salle titanesque a subi un arrêt forcé de son activité à cause de la crise sanitaire. Les pertes d’exploitation sont estimées à au moins 25,4 millions d’euros, d’après un article du Figaro.
“Nos pertes continuent de se creuser”, se désole Bathilde Lorenzetti, vice-présidente du groupe Ovalto, en charge de Paris La Défense Arena.
C’est d’ailleurs dans ce même article que l’on apprend que leurs avocats ont adressé un courrier au Premier Ministre, à la date du 18 novembre. Y est demandée une indemnisation à la hauteur du montant des pertes subies.
“Le caractère infondé des mesures de restriction des rassemblements prises par le premier ministre, le ministre de la Santé et le préfet des Hauts-de-Seine” est également dénoncé. Les décisions du gouvernement sont en effet jugées “disproportionnées par rapport à l’objectif” et “illégales”. Ainsi, Paris La Défense Arena souhaite obtenir réparation de la part de l’État. La procédure peut prendre plusieurs mois.