Le mardi 5 octobre dernier, le Tribunal de Bobigny a finalement condamné l’organisateur de 22 raves illégales en région parisienne à 1 an de prison avec sursis. Ce dernier est accusé de “mise en danger” à l’occasion de deux soirées organisées pendant la crise sanitaire.
2 soirées reprochées, à la place de 22
Il risquait deux ans de prison avec sursis pour avoir organisé 22 rave-parties en région parisienne. Le teufeur d’une vingtaine d’années, à la tête d’une association prônant les valeurs de la rave, a finalement reçu le verdict du tribunal de Bobigny. Il écope en effet d’une peine d’un an de prison avec sursis pour “mise en danger d’autrui” à l’occasion de deux soirées illégales, et devra payer 2.700 euros de contraventions pour diverses infractions dont du “travail dissimulé”.
L’une des free-party s’était tenue le 21 novembre dernier, en plein confinement, réunissant pas moins de 600 participants dans un tunnel ferroviaire désaffecté de la petite ceinture, dans le 13e arrondissement de Paris. L’autre s’était quant à elle déroulée dans un hangar de La Courneuve en Seine-Saint-Denis, à la fin du mois de septembre 2020.
Le tribunal a en outre relaxé le graphiste, qui plaidait “l’inconscience», pour les 20 autres soirées ayant été organisées avant la crise sanitaire. Il estime en effet qu’elles n’étaient pas caractérisées par une mise en danger.
A noter que l’ancien dirigeant de la société Shotgun, plateforme en ligne de réservation d’événements, a été acquitté des faits de complicité dont il faisait l’objet tandis que le prestataire qui avait loué des tables de mixage pour la soirée à La Courneuve a été condamné à une amende.
Crédit cover: Cinta Valverde Vicente