Le Son Libre festival a fêté son retour avec 72h de son malgré les tempêtes de sable

par Louise Verguin
Festivaliers au Son Libre festival; Crédit : Loic Ham

Après deux longues années d’absence, le Son Libre est revenu en grande pompe pour une nouvelle édition, marquant le début d’une saison estivale particulièrement attendue des amateurs techno et psytrance. Retour sur ces intenses et heureuses retrouvailles !

Une claque sonore et visuelle

Son Libre est maintenant bien ancré dans le paysage musical du sud de la France, et fait partie des rendez-vous incontournables des amateurs psytrance et techno. Durant 4 jours et 3 nuits, 5.000 personnes ont déambulé parmi les 3 scènes installées pour l’occasion. Comme à son habitude, deux scènes principales attendaient les festivaliers.

Le Son Libre festival vu du ciel

Le Son Libre festival vu du ciel

La Vibes Circle, repaire psychédélique, a été une vraie claque sonore. La magnifique sonorisation par Lambda Labs accompagnait à la perfection l’énergie humaine, qui était jour et nuit vibrante, pleine d’échanges et de sourires.

Se sont enchainés de multiples artistes, inondant le dancefloor d’une belle palette musicale allant de la psytrance progressive lumineuse à une darkpsy plus ténébreuse. On retiendra notamment Spacey Koala, Alchemy Circle, Evil Oil Man mais aussi Mad Goblins, Confo, Otistic, Alchemy Circle ou encore Insane Creatures. 

Festivaliers au Son libre festival. Crédit : Loïc Ham

Festivaliers au Son libre festival. Crédit : Loïc Ham

Agréable surprise cette année : la création d’une nouvelle scène chill/alternative par QwaZar, où se sont enchainés concerts, lives et DJ sets allant de l’ambiant au dubstep. Un espace particulièrement qualitatif, sonorisé superbement par Knock Out Soundsystem, où se réunissaient les festivaliers dans une ambiance chaleureuse. 

La scène techno en peine, mais visuellement magique

L’antre de la techno nommée le Mystic Garden, n’aura malheureusement pas été à la hauteur des attentes des festivaliers, du moins côté sonore. Suite à quelques erreurs techniques majeures, la sonorisation s’est retrouvée grandement impactée. Aucune ligne de subs ne fonctionnait, créant une écoute difficile et peu impactante.

De nombreux festivaliers n’ont ainsi pas pu profiter d’artistes tant attendus tels que Subway Shamans, Dj Arne L II, Six Ou Sept ou encore Little Guy.

Contrairement aux années précédentes, les organisateurs ont cette fois choisi de disposer la scène sous un chapiteau. Avis mitigé parmi le public, certains appréciant la résonance qu’apporte ce type d’installation, d’autres préférant les scènes en plein air, qui permettent à plus de personnes de profiter du son. En effet, il n’était pas toujours simple de se faufiler parmi les danseurs, ce qui créait un certains clivage entre les deux scènes principales. Les organisateurs ont communiqué qu’ils reviendraient en “format outdoor” pour la suite.

Cependant, nous avons pu fouler le dancefloor des précédentes éditions et, connaissant la puissance habituelle de la scène techno, nous n’avons pas de doute quand à la correction de la qualité acoustique pour les années suivantes. La revanche ne sera que meilleure!

Scène techno du Son Libre festival . Crédit : Timecatcher Photography

Scène techno du Son Libre festival . Crédit : Timecatcher Photography

Toutefois, une scénographie magnifique créée par Hybrid Project et Fluofreax était accompagnée de jeux de lumières et mappings époustouflants, créant une ambiance magique. 

Un festival à l’esprit familial

Outre ce point, le festival s’est déroulé dans une ambiance familiale et joviale, avec un public ravi de se retrouver et de se défouler sur la piste de danse après deux années d’attente. Déguisements farfelus et totems lumineux coloraient la plaine, figeant les sourires sur les visages de chacun.

Festivaliers dans une piscine gonflable. Crédit : Trance Report Community

Festivaliers dans une piscine gonflable. Crédit : Trance Report Community

En effet, des artistes maquillaient les festivaliers à l’instar de Nabera, qui a également eu l’occasion de faire une beauté aux performers de Mystik Element. Des performances de hula hoop, bolas, bâton de lévitation et autres surprises lumineuses se sont enchainées tout au long du festival devant les centaines d’yeux admiratifs.

Hors des scènes, de multiples décorations parsemaient le festival, avec une ambiance guinguette le long des chemins, et des tunnels de fil psychédéliques installés par Arteo pour guider les festivaliers vers les scènes.

Décoration psychédélique au festival. Crédit : Pamp'

Décoration psychédélique au festival. Crédit : Pamp’

Des conditions difficiles mais relevées avec brio 

Le Son Libre a ainsi démarré la saison en beauté, malgré quelques difficultés liées pour la plupart à une reprise difficile – mais compréhensibles – pour la majorité des festivals après ces temps incertains. Des tempêtes de sable particulièrement intenses cette année et forçant l’arrêt des scènes durant quelques heures n’auront pas facilité la tâche aux organisateurs, qui ont tout de suite réagi pour mettre en sécurité les festivaliers.

Un public conquis, des retours positifs et encourageants, une scène psytrance aux petits oignons, un chill très qualitatif… Nous avons hâte de voir ce que la prochaine édition nous réserve !

 


Crédit cover : Loic Ham

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