Le 27 décembre dernier, la DJ palestinienne Sama Abdulhadi était emprisonnée par les autorités pour avoir mixé dans un haut lieu religieux. Elle a finalement été libérée sous caution hier, après un soutien total de la scène électronique.
“Je suis en sécurité et je vais bien”
La pression retombe en Palestine après la libération de Sama Abdulhadi hier. Le 27 décembre dernier, elle enregistrait un live à Nabi Moussa, lieu présumé être celui où est enterré le prophète juif Moïse. La Palestinienne de 30 ans avait alors été arrêtée, bien qu’elle détenait les autorisations nécessaires.
En conséquence, son emprisonnement a provoqué un grand bruit sur les réseaux sociaux, et une pétition la soutenant a récolté plus de 100 000 signatures en quelques jours. Ce soutien international a finalement permis la libération de Sama Abdulhadi, mais au prix de 2500 dinars jordaniens d’amende. La DJ risque également deux ans de prison, car son procès n’est malgré tout pas terminé.
Sama Abdulhadi est à présent en à l’abri, comme elle l’explique sur la page Free Sama Now :
« Je suis en sécurité et je vais bien. Je souhaite remercier tous ceux qui m’ont soutenu et exigé ma libération immédiate. » La jeune femme s’est également montrée très touchée par le soutien de ses « amis musiciens, artistes, activistes et de la communauté musicale tout entière (…). Pour le moment, je veux juste passer du temps avec ma famille. »