Une nouvelle œuvre vient s’ajouter à la liste des films ayant pour décor la scène techno : “Return To Planet Underground” de Gideon Homes. Cette fiction inspirée de faits réels aborde des thèmes variés comme les valeurs morales, la musique ou la rébellion.
Return To Planet Underground : entre techno et cinéma
Le cinéaste Gideon Homes a un parcours particulier, forgeant ainsi son imaginaire artistique. En effet, sa famille est issue d’une tribu indienne du Suriname, un pays colonisé par les néerlandais. C’est ainsi qu’il a vu le jour au Pays-Bas et qu’il a développé un intérêt pour les cultures de niche.
Et l’une de ces cultures est celle de la musique électronique, très présente dans son pays natal. Il a donc fait le choix de la représenter à l’écran à travers son film “Return To Planet Underground“.
Rappelant inévitablement des œuvres comme “Berlin Calling” ou “Trainspotting”, le projet a participé à différentes compétitions audiovisuelles à Cannes, Stockholm, Tokyo et Los Angeles.
Ces apparitions reflètent le défi que Gideon s’est lancé en terme de production : celui de combiner la spontanéité et l’absence de chronologie qui se retrouvent dans la construction des DJ sets avec les processus organisés des films.
Une dystopie ancrée dans le présent
Quant à l’histoire, elle connaît autant de déboires à l’écran que dans la réalité. Celle-ci étant basée sur des faits existants qui attisent les controverses, il a fallu qu’elle affronte des réticences juridiques pour voir le jour. Cette anecdote colle parfaitement avec les différents sujets traités dans le film.
Il met en scène un ancien DJ qui renoue avec ses racines “underground” lorsque son emploi bien rangé dans un cabinet d’avocat le met face à un manque de reconnaissance profond.
Entre les différences culturelles de deux mondes, les injustices sociales, les désillusions de la société et les complexités de la nuit, Gideon Homes met en scène les guerres qui se jouent aussi bien en surface que dans les coins sombres dans une atmosphère embrumée et rythmée par la techno.
Pour suivre le film Return To Planet Underground, c’est par ici.
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