Du 23 au 27 juillet dernier, le Delta Festival faisait son grand retour sur la plage du Prado à Marseille. Cette nouvelle édition a transporté près de 120.000 festivaliers vers le royaume des songes au son de plusieurs centaines d’artistes techno, house, electro, rap et pop. Retour sur ce mirage, malheureusement écourté par les conditions météorologiques…
Le retour du Delta Festival sur les plages
C’est LE rendez-vous méridional dont tout le monde parle depuis quelques années ; le Delta rassemble chaque été près de 150.000 festivaliers dans la cité phocéenne pour une fête à ciel ouvert. Inauguré il y a bientôt 10 ans, le festival au triangle a plus que jamais une réputation et des promesses à tenir !
Ayant assistés aux précédentes éditions du Delta, nous nous sommes rendus sur le site avec des attentes XXL, proportionnelles à l’envergure de l’évènement.
La scène Eden au Delta Festival © Chloé Jeannot
C’était d’ailleurs le cas de tous les festivaliers – le vendredi et le samedi étaient sold out au moment du festival et l’excitation était plus que tangible. À l’ouverture des portes, plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont ruées sur le site pour découvrir les scènes et les animations proposées.
Cette année, près de 250 artistes étaient invités à fouler le sable du Prado sous les acclamations de la foule. Le festival s’est alors transformé en repère du marchand de sable pour cette “Dream edition”. Le public, vêtu de leur plus beau pyjama, a su transformer l’évènement en rêve éveillé !
Direction le royaume des rêves
Si le festival était un voyage simple vers les bras de Morphée, c’est en faisant face à la “Eden Stage” que l’illusion fut parfaite. Cette année, la scène face aux calanques s’est transformée en temple avec en son centre un immense écran, donnant lieu à des projections oniriques rappelant les shows Afterlife.
C’était donc l’endroit parfait pour accueillir Argy et Agents of Time, des DJs du label. Bien entendu, de nombreux autres artistes ont pu jouer sous l’imposant VJing ; Joris Voorn et Angerfist le premier soir, la grande Charlotte de Witte le jeudi, Amélie Lens et Notre Dame le vendredi…
Scène Fantasia by RiffX au Delta festival
Les autres scènes apportaient elles aussi leur lot de magie. La Fantasia by RiffX était nichée sous un ciel de parapluie. Des artistes émergents de tous les styles s’y sont représentés : rap, techno, pop… Pendant ce temps, un enchevêtrement d’engrenages décorait la scène 360, que des magnifiques couchers de soleils ont illuminée tout au long du festival. Le cadre parfait pour accueillir Oden et Fatzo, Grand V ou bien Øtta !
Enfin, bien cachée à l’autre bout du site, la Cabane des Amis plongeait les festivaliers dans un cadre intimiste avec ses boules disco et ses miroirs. Quant à la scène principale – la Dream Stage – elle surplombait comme chaque année une mer de festivaliers : bain de foule garanti…
La main stage au Delta Festival © Chloé Jeannot
C’est sur cette immense scène que se sont relayées les têtes d’affiche de cette édition. Worakls Orchestra a ouvert le bal avec sa techno mélodique, suivi de près par Ofenbach, Malaa, Mandragora ou, dans un tout autre registre, Cascada, Biga*Ranx et Alonzo.
Le Delta Festival, plus vite que la musique
Bien que 250 artistes aient répondu présents, d’autres figures composaient le line-up. Au-delà des concerts, de nombreuses conférences ont eu lieu sur la scène des possibles, dédié à l’engagement et au partage.
Comment rendre la fête plus safe ? Comment décrypter le monde ? Les artistes peuvent-ils le changer ? Toutes ces questions et bien plus encore ont fait l’objet de tables rondes et d’interventions afin d’élargir le champ des possibles.
Les dix villages thématiques ont accueilli les plus curieux tout au long du festival afin de sensibiliser sur des sujets qui nous concernent tous : l’environnement, le social, la jeunesse ou encore la culture.
La foule au Delta Festival © Joffrey Wingrove
Les fameuses activités du Delta ont bien évidemment fait leur grand retour pour permettre aux festivaliers de varier les plaisirs. Entre le manège à sensations fortes, les toboggans gonflables, les animations circassiennes, les feux d’artifices ou encore les danseurs, tout était pensé pour épater les yeux en plus des oreilles.
“The show must go on”
Malheureusement, les intempéries ont poussé les organisateurs à revoir le déroulement des deux derniers jours. Le samedi soir, le festival a dû fermer ses portes à 22h, soit 4 heures avant l’horaire prévu. Le lendemain, alors que tous les festivaliers étaient prêts à reprendre les festivités de plus belle, l’ouverture du site a été compromise par les orages et les fortes pluies.
Plusieurs artistes pourtant très attendus n’ont donc pas pu se représenter. Parmi eux, les deux figures de la techno à la russe, Nina Kraviz et Vladimir Dubyshkin mais aussi Étienne de Crecy, Feder ou bien Acid Arab. Heureusement pour les fêtards, certains d’entre eux ont quand même pu jouer à l’after dans un hôtel aux alentours.
La nouvelle de l’annulation de la dernière journée a bien évidemment été un coup dur, tant pour le public que pour les organisateurs. Toutefois, les premiers jours se sont déroulés sans accroc et avec un grand soleil !
En 2024, le Delta Festival fête ses 10 ans. Une édition qui promet d’être réussie avec, on l’espère, une météo plus clémente…
Article sponsorisé.