Des chercheurs britanniques ont découvert que la cocaïne et l’ecstasy contenues dans l’urine des festivaliers du Glastonbury menaçait une espèce rare d’anguilles dans la rivière voisinante.
Il y a anguille sous… l’urine !
Qui aurait cru que consommer de la drogue en festival pourrait mettre en péril une espèce rare d’anguilles ? En s’intéressant à l’impact sur la faune du Glastonbury, l’un des plus gros festivals de Grande-Bretagne, les scientifiques de l’université galloise de Bangor ont fait d’étranges découvertes. En effet, en comparant notamment le taux de MDMA (ecstasy) contenu dans la rivière Whitelake à différents moments de l’évènement (avant, pendant, après), ils se sont rendus compte d’une concentration cent fois supérieure subséquent les quelques jours de fête. Plus important encore, les chercheurs britanniques ont constaté que cette drogue avait un impact non négligeable sur une espèce rare d’anguille.
“Cette étude démontre que les drogues sont libérées à des niveaux suffisamment élevés pour perturber le cycle de vie de l’anguille européenne, faisant potentiellement capoter les efforts en matière de conservation de cette espèce menacée”, affirme le Dr Christian Dunn.
L’origine de cette forte concentration ? Des festivaliers qui consomment de la MDMA et de la cocaïne puis qui urinent dans la nature… Quand on sait que le festival accueille chaque jours plus de 200 000 visiteurs, on est tenté de se demander si une petite dose de sensibilisation sur l’environnement ne s’imposerait pas !
Crédit cover : The Macleay Argus