Les gendarmes du Gard ont fait une découverte surprenante en avril dernier. D’abord intervenus pour violences conjugales, ils ont déniché une discothèque clandestine totalement équipée au domicile de l’accusé.
De multiples délits au compteur
Le 8 avril à 20h30, les gendarmes de la circonscription d’Alès interpellent et mettent en garde à vue un homme accusé d’avoir violenté sa femme devant leurs deux enfants. Également soupçonné de posséder une boîte de nuit illégale – dont il fait la promotion sur les réseaux sociaux – les forces de l’ordre obtiennent un mandat de perquisition du domicile.
C’est alors une découverte surprenante qui se dévoile à eux : pas moins de 140m² aménagés sur quatre salles au sous-sol de la propriété louée par le couple. Dancefloor, bar, pole-dance ou encore espace chill avec vidéo-projecteur étaient installés. Le tout pouvant accueillir plus d’une centaine de personnes. Sans déclaration ni respect des règles de sécurité, l’homme faisait payer l’entrée de ce club clandestin, allant parfois jusqu’à le louer. 19 000€ de matériel ont donc été saisi pour mettre fin aux diverses infractions.
Suite à ses aveux de violence conjugales à répétition envers sa compagne et sous l’emprise de stupéfiants, l’homme a été jugé en septembre. Il a été par la même occasion jugé pour l’affaire de travail dissimulé dans laquelle il était impliqué. Le non respect du confinement a lui aussi été relevé. En effet, il aurait organisé plusieurs soirées à la fin du mois de mars, soit deux semaines après le début du confinement en France.
Ayant déjà des antécédents à son actif, l’homme a écopé d’une peine de 26 mois de prison le 10 avril.