Début juillet, dans le petit village d’Anneyron au nord de la Drôme, s’est tenu l’Erva festival. Zoom sur un festival en plein essor entre reggae, dub et soundsystems.
Erva : un festival qui grandit d’année en année
L’histoire de l’Erva a débuté en 2015. « Pourquoi pas nous ? ».
C’est ce que le groupe d’amis à l’origine de l’événement s’est exclamé lorsqu’il a décidé de se lancer dans la concrétisation de ce grand projet. À l’époque, la bande rêvait d’organiser sur ses terres natales un festival dédié au reggae et à la dub.
Pari tenu. Six éditions plus tard, c’est près de 8.000 festivaliers venant des quatre coins de la France qui s’y donnent rendez-vous, 200 bénévoles qui viennent en aide aux membres de l’association et une programmation d’artistes toujours plus soignée.
Des soundsystems au bord de l’eau
Une fois les contrôles passés, le public pouvait découvrir la scène principale. À ses abords, des food trucks 100% végétariens, une chill zone, du merchandising, des stands de face/bodypainting et la présence d’un petit marché pour faire ses achats de produits locaux, vêtements et déco.
Dès l’ouverture, les festivaliers se retrouvèrent pour profiter des premiers concerts. Le groupe Alambic donna le coup d’envoi. Suivirent le duo Sara Lugo ft Supa Mana et le très attendu Biga* Ranx. Ses fans ont pu l’entendre chanter certains titres de son dernier album « Eh Yo! » et ses plus gros tubes comme « My Face » ou « Petite Marie ». Ashkabad clôtura cette première folle nuit.
Le samedi soir, le groupe de reggae français Marmaï, présent aux débuts de l’Erva, chauffa à blanc le public. On notera à la suite les excellentes prestations de Rawb, Vanupié et de Mystical Faya. Le set de Panda Dub en closing de la scène principale permit de terminer cette dernière soirée sur des notes davantage électroniques.
Il fallait s’enfoncer un peu loin pour découvrir la Skanking Zone. Les soundsystems de Young Veteran, Equal Brothers ou encore Rdh Hi-Fi régalèrent les oreilles des festivaliers qui n’avaient plus qu’à se rapprocher des basses pour en profiter.
La vie du festival se déroulait également au bord de l’étang d’Anneyron, dans un cadre bucolique.
À quelques mètres des concerts, c’est là que les festivaliers pouvaient installer leur campement. Le samedi après-midi, High Garden Soundsystem s’est chargé de donner vie au camping en livrant une session bouillante au public présent sur place.
Crédit cover : Bastien Co Vid’s