Une drogue facilement confondue
Au Canada, une jeune femme de 26 ans a snifé par erreur 55 mg (550 fois la dose normale) de LSD pur en le confondant avec de la cocaïne.
C’est après avoir ingéré le LSD en surdose que la jeune femme a réalisé 15 minutes après qu’elle avait un problème et a appelé son colocataire à l’aide. Elle a passé les 12 heures qui suivent à vomir, dans un état comateux, accompagné d’un black-out. Les 12 heures suivantes, un sentiment d’épanouissement et de plénitude s’est installé. Le témoignage de son colocataire a révélé qu’elle est restée assise immobile sur une chaise avec les yeux parfois ouverts, parfois fermés, et d’autres fois révulsés. Elle se frottait la bouche en prononçant des mots incohérents, tout en continuant à vomir. Elle n’a repris conscience que 10 heures plus tard, arrivant enfin à parler correctement et à se déplacer par ses propres moyens.
On pourrait penser qu’après cette overdose, cette jeune femme n’aurait pas survécu, mais le Journal of Studies on Alcohol and Drugs nous prouve le contraire.
Un résultat plus que surprenant
Le cas de cette femme montre qu’ingérer plus de 500 fois la dose normale de LSD n’a pas été fatal et a même eu des effets positifs sur certaines douleurs physiques qu’elle a pu avoir auparavant (douleurs aux pieds suite à la maladie de Lyme).
D’après les chercheurs, il semble y avoir eu des effets positifs à cette prise de LSD, conduisant à l’amélioration de certains symptômes de maladies physiques avec réduction de douleur. Suite à cette expérience, la jeune femme n’a plus eu besoin d’avoir recours à la morphine. Elle avoue néanmoins avoir continué à souffrir de dépression, d’anxiété et de repli sur soi.
Ce cas reste tout de même une rare exception, et il faut rester très prudent avec ce type de produit. Ces résultats nous amènent aussi à de futures découvertes dans l’usage des psychédéliques pour traiter certaines maladies mentales ou physiques.