La commission des Clubs de Berlin a critiqué l’interdiction de danser dans les clubs, proposant la remise en place d’un système de tests PCR. Celle-ci serait alors un moyen, sur le long terme, de maintenir une forme de sécurité sans immobiliser le monde de la nuit.
Le retour des tests PCR pour sauver les clubs
Depuis le début du mois de décembre, Berlin a décrété qu’il était interdit de danser en discothèques. Une nouvelle d’autant plus consternante que les clubs sont une figure essentielle de la culture allemande. Cette décision semblait constituer la solution la plus judicieuse aux yeux du gouvernement, face à la recrudescence des cas de COVID et la découverte du nouveau variant Omicron dans le pays.
Mais loin de satisfaire les gérants des clubs, et la population qui s’est faite massivement vaccinée, cette interdiction a été remise en question par la commission des Clubs de Berlin, dans une déclaration publiée lundi dernier sur Instagram.
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Au delà de l’impact économique, un membre de la Commission des clubs dénommé Lutz Leichsenring relevait également l’impact psychologique causé par cette récente décision, au cours d’une interview pour Mixmag:
“Outre les dommages économiques, il s’agit également d’une tension psychologique pour de nombreuses personnes, opérateurs et employés. Nous avons besoin d’une solution à long terme pour ne pas paralyser notre vie culturelle à chaque nouvelle vague.”
Parmi les solutions proposées par l’institution berlinoise, celle de la mise en place urgente d’un nouveau système de tests PCR, dont l’efficacité aurait été prouvée suite à l’évènement pilote réalisé en août dernier, avec le soutien du Département sénatorial de la Culture et de l’Europe. Les test PCR devront alors de nouveau être envisagés via des structures comme les laboratoires PCR, mais aussi des outils digitales dont les QR codes et les applications mobiles.