Le bon, la brute et le truand, ça vous rappelle quelque chose? L’autodidacte français 3VTR nous propose un album évolutif en trois parties, en clin d’œil au mythique western. The good, 1ère partie dansante et introspective, sera suivi de The bad et The ugly dans les mois à venir.
Un perfectionniste des sonorités deep
C’est très jeune que 3VTR a commencé à explorer la production musicale. D’abord à la recherche de sonorité hip hop, toucher à la MAO lui a ouvert l’horizon des musiques électroniques. C’est ainsi qu’il créé sans relâche et développe un univers mélodique aux influences multiples.
Largement inspiré d’artistes tels que Worakls ou Paul Kalkbrenner, son premier album 128 Deep Chill Street nous plonge dans une deep house oscillant entre la minimal, la drum’n’bass, et le piano. Le second projet du montpelliérain, Childhood, est plus sombre, plus club mais toujours aussi planant. 3VTR est également reconnu pour ses lives melodic techno, où il joue d’un gant connecté tel un chef d’orchestre du futur.
Un album minimal en trois parties
Le premier confinement de 2020 n’aura pas été une perte de temps pour 3VTR puisqu’il aura imaginé plus d’une centaine de morceaux durant cette période. Les bagages remplis de sons, c’est avec l’aide de son public qu’il sélectionne les tracks de son nouveau projet : The Good, The Bad and The Ugly. Un album évolutif qui se dessine en trois parties distinctes.
The Good est donc sorti le 19 février dernier, avec six morceaux inclus. L’hommage au fameux western est reconnaissable dès l’introduction, où la reverb des guitares nous amène dans le désert. Le reste des thématiques abordées fait écho à l’année écoulée : une minimal qui invite à l’introspection, avec une pointe de mélancolie mais toujours tournée vers l’espoir et la danse. Le rythme est soutenu, comme une traversée en solitaire au grand galop. Il ne reste plus qu’à patienter jusqu’à l’arrivée des deux prochains opus pour voir où 3VTR veut nous mener.