Dans le quartier de Walle à Brême, un bunker désaffecté va être réhabilité par une association d’artistes : il fera office de club et pourra recevoir divers évènements artistiques. Une bonne nouvelle pour la techno qui fait partie à part entière de la culture allemande, et qui est mise à mal depuis le début de la pandémie.
“Un château gonflable en béton”
C’est dans une ville située dans le nord-ouest de l’Allemagne qu’un ancien bunker va être rénové et transformé en club techno. Initialement, celui-ci se destinait à l’accueil d’une compagnie de transports routiers, mais c’était sans compter la motivation d’une association d’artistes qui convoite le lieu depuis quelques années, et qui a enfin réussi à le réquisitionner. En effet, les membres du Collectif Zucker ont récemment obtenu le feu-vert de la sénatrice allemande du bâtiment, Maike Schaefer, et peuvent donc entamer la rénovation du bunker laissé à l’abandon.
Selon le site officiel du collectif, ces derniers expliquent que le projet de transformer ce “château gonflable en béton” date déjà de 2015, mais que c’est une initiative qui prend du temps. En effet, la réhabilitation du bâtiment de 8 étages et de 1 500m² demande un investissement colossal et un travail considérable. Remise aux normes, sécurisation du bâtiment, installation d’un ascenseur et d’un système de ventilation… Un projet qui coûte près d’un million d’euros au collectif, qui souhaite quand même se lancer.
La date des travaux n’est pas encore confirmée, mais le collectif a déjà beaucoup d’idées. Au programme, un club de plusieurs étages – bien évidemment, mais également des ateliers et des studios pour exploiter un maximum le potentiel du bâtiment et faire revivre la culture via des évènements artistiques et culturels.
Pour finir, les artistes s’engagent à transformer une partie du bâtiment en musée, afin de ne pas oublier son passé : “En plus de l’achat, le bunker doit être largement reconstruit. Une partie intégrante de notre projet sera également une exposition permanente sur l’histoire du bunker, qui traite du passé nazi du bâtiment.”