Emmanuel Grégoire, l’adjoint à la maire de Paris, a annoncé hier que la capitale souhaitait proposer au gouvernement un confinement de 3 semaines. Certes contraignant, celui-ci serait considéré comme nécessaire et permettrait de rouvrir de nombreux établissements à son issue.
“Il faut maintenant prendre des décisions courageuses”
Invité sur France Info, le premier adjoint à la maire de Paris a prôné un nouveau confinement, de 3 semaines cette fois-ci. Qualifié de “demi-mesures avec des mauvais résultats“, il a annoncé être perplexe quant au couvre-feu actuel, et en opposition au confinement uniquement le week-end proposé par Jean Castex. Selon Emmanuel Grégoire, un confinement permettrait donc de “vraiment redonner de l’oxygène et avoir la perspective dans trois semaines de tout rouvrir“.
Le confinement serait soumis à différentes contraintes. La mairie a annoncée être favorable à “un retour au télétravail de façon obligatoire” ainsi qu’à des mesures “ciblées, avec discernement et à durée limitée” notamment par rapport aux commerçants. Enfin, celui-ci serait partiel et ne s’appliquerait qu’à l’Ile de France, récemment placée sous surveillance renforcée, comme l’a précisé sur Twitter l’adjoint d’Anne Hidalgo.
Cela n’aurait de sens au moins qu’à l’échelle de l’Ile de France d’autant que tous sont sous surveillance comme annoncé par le Premier ministre (ou zone urbaine dense mais plus difficile à définir les contours) donc implique un dialogue large dans les jours à venir.
— Emmanuel GREGOIRE (@egregoire) February 25, 2021
Cette proposition a fait office d’opposition anticipée à un potentiel confinement le week-end dans les départements sous surveillance. Une mesure que la mairie estime “très contraignante sur le plan de l’impact sociétal et assez peu efficace sur le plan sanitaire“. Pour la mairie de Paris qui a récemment urgé la réouverture des musées et des salles de spectacles, il faut impérativement “réfléchir à des mesures complémentaires” afin de permettre un retour à la normal sur le plan culturel.
“On ne peut pas s’imposer de vivre dans une semi-prison pendant des mois. Il faut maintenant prendre des décisions courageuses” a t-il déclaré.
Crédit cover : CHRISTOPHE SAIDI/SIPA