Les organisateurs du Boom Festival ont récemment publié un communiqué concernant l’impact de la crise sanitaire sur le monde de la culture. La lettre “à cœur ouvert” du festival de trance présente les initiatives prises pour permettre au monde de “danser tous ensemble” à nouveau.
“L’incertitude est omniprésente”
Le communiqué stipule que le gouvernement portugais est assez peu confiant concernant la réouverture des évènements culturels cet été, le pays faisant actuellement face à un pic important de la pandémie. Gouveia e Melo, le vice-amiral qui est désormais en charge du plan de vaccination, a expliqué lors d’une interview sur TVI 24 qu’il était “très peu probable que l’été soit normal sans immunité collective“. Il a également précisé qu’il fallait “resserrer davantage les règles, et le renforcement du contrôle est également important“.
“Cette pandémie nous fait ressentir à la fois de l’espoir, du découragement et une certaine catharsis.” peut-on lire dans le communiqué.
Les organisateurs ont donc rassuré les festivaliers, en les assurant qu’ils déployaient tous leurs efforts pour maintenir l’évènement. Ainsi, la semaine dernière, plusieurs associations de promoteurs de spectacles (comme l’APEFE) ont présenté au gouvernement des solutions pour rendre viable la tenue des festivals portugais d’ici l’été. Le concept de festival comme “bulle sanitaire” a donc été présenté : pas de masques ou de distanciation sociale mais un test PCR négatif sera rendu obligatoire à l’entrée de l’évènement. Concernant la vaccination, elle ne conditionnerait pas l’entrée dans le festival, en revanche les personnes vaccinées seraient directement admises.
“La distanciation physique et les masques ne seront pas nécessaires. Imaginez vous danser au milieu d’une foule de gens masqués? Impossible.” déclarent-ils
La proposition, qui a été présentée au ministère de la culture et aux autorités en charge de la santé (DGS) n’a pas encore reçue de réponse officielle. Bien qu’optimistes, les organisateurs du Boom Festival restent néanmoins dans l’incertitude et disent garder “la tête sur les épaules”. Dans le cas où le festival serait à nouveau annulé, ils proposent d’organiser “d’autres plus petits évènements à Boomland.”
Crédit cover : Pawel Wieloch