Après la réussite de concerts-tests dans plusieurs pays, notamment en Allemagne et en Espagne, c’est au tour de la France de se faire son propre avis sur la possibilité d’organiser des évènements culturels avec public, tout en limitant au maximum les risques de contamination.
“Nous devons pouvoir réaliser un été de festivals”
Un groupe de travail sur le projet de concerts-tests a été mis en place. Il est dirigé par le directeur du festival des Eurockéennes, Jean-Paul Roland, et est composé de divers membres ou responsables de festivals français. “On imagine plutôt un concert-test en mars”, avance Jean-Paul Roland prudemment. Le groupe de travail reste évidemment en très étroite collaboration avec le ministère de la Culture, pour ainsi fixer “un calendrier […] pour commencer à voir le début du tunnel”.
Le premier concert-test a pour l’instant le projet d’être dans une salle parisienne telle que le Zénith ou Bercy “car ce type de salle existe aussi en province” explique J.P. Roland. L’idée reste la même que pour l’expérience espagnole : tests antigéniques à l’entrée, masque pour tout le monde, concert debout et sans distanciation physique, et deuxième test, PCR cette fois-ci, huit jours plus tard.
« Je veux envoyer un message d’espoir : nous devons pouvoir réaliser un été de festivals. Je suis confiante. » a récemment assuré Roselyne Bachelot à la radio.
Des acteurs culturels de Marseille ont également répondu présents pour organiser ce type d’évènements dans la ville. La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a parlé de ces concerts-tests sur Franceinfo en encourageant leur organisation car il est “très important d’étayer les décisions sur des études scientifiques”.
Le monde de la culture va peut-être enfin pouvoir revenir sur le devant de la scène, après un an de pause.