L’Opéra, célèbre club chambérien, a rouvert ses portes jeudi dernier après 6 mois dans le flou. Profitant de sa double classification N (restaurant et débit de boissons) et P (salle de danse et salle de jeux), l’établissement ne se repose pas sur ses lauriers et fait figure d’exemple en termes de protocole sanitaire.
Un DJ mais pas de dancefloor
Événement particulièrement attendu dans la région savoyarde, l’Opéra a enfin rouvert ses portes. L’équipe de la discothèque a opté pour un format bar unique, du jeudi au samedi, de 20h à 1h30.
Entre restrictions et nouvelles mesures covid, la boîte de nuit doit innover et trouver des solutions. Grâce à sa double classification, N et P, l’Opéra peut ouvrir comme n’importe quel autre bar en “zone d’alerte”. Plus que jamais défavorisés, avec rappelons-le la fermeture temporaire des bars à Paris et sa petite couronne, le milieu des gérants de discothèques/bars doit redoubler d’efforts et trouver de nouvelles solutions.
Le “dancefloor” n’est pas pour autant accessible. Pour éviter les débordements et certaines tentations, des tables ont été installées sur la piste de danse. Cette contrainte reste minime comparée au soulagement du gérant de la boîte, Patrick Genin, et du personnel de l’établissement à l’annonce de cette réouverture.
On ne peut donc pas danser mais l’ambiance reste toutefois assurée par un DJ. Les places sont limitées à 300 par soirée, et l’Opéra a tout mis en œuvre pour que les restrictions sanitaires soient respectées : port du masque obligatoire en dehors de sa table, tables séparées par du plexiglas, nombres de places limitées et prise de température de chaque participant à l’événement.
Le bon déroulé des soirées pourrait garantir à la boîte de nuit d’obtenir un allongement exceptionnel de son heure de fermeture à 3 heures du matin.
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