Présumés en relation avec la mort par overdose de 5 personnes ces deux dernières semaines, le Bassiani (ainsi que le Café Gallery) ont été pris d’assaut samedi 12 mai au matin (00h30). Dans un pays où la tolérance sur les drogues est de zéro, et la répression parfois puissante, ces événements agitent la jeunesse et affectent profondément la scène techno et la culture.
Des accusations du gouvernements jugées mensongères par les gérants
Au cœur de cette intervention de police: faire passer un message anti-drogues de la part du gouvernement.
Face à ces lourdes accusations, les gérants des clubs affirment “qu’aucun de ces incidents n’ont eu lieu dans nos locaux, et que ce sont des mesures visant à discréditer l’image du Bassiani par les parties politiques de droite.”
Une opération de police lors d’un tournant sur la législation
Les dernières tragédies d’overdose ont eu lieu exactement au même moment où le gouvernement souhaitait établir une nouvelle législation plus souple vis-à-vis des drogues. A cause de ces incidents, les débats au Parlement sur le sujet se sont vus reportés, selon Mariam Murusidze, programmatrice du Café Gallery.
Des manifestations et soutiens de toute part
Ce week-end, des manifestations regroupant des milliers de personnes ont eu lieu devant le parlement de Tbilisi, souhaitant faire entendre leur mécontentement face à cette situation inacceptable. Également, des artistes comme Nina Kraviz, Octave One, Ellen Allien, Nastia, Fjaak ou encore Obscur Shape ont manifesté leur soutien sur les réseaux sociaux.
Vidéos
Raid dans le Bassiani:
https://www.facebook.com/rustavi2/videos/1966567070054035/?t=52
https://www.facebook.com/TechnoNewsEN/videos/1957781417580090/?t=0
Rave improvisée face au parlement:
https://www.facebook.com/ElectroNews/videos/10156247801443798/?t=11
https://www.facebook.com/TechnoNewsEN/videos/1957927907565441/?t=3
Crédit photo de couverture: Bassiani Club
Sources: Resident Advisor, Jam News, Bassiani