Samedi 1er avril, Lyon va se replonger dans les grandes heures de gloire des hard music qu’elle a connu autrefois. Plusieurs collectifs de la région vont s’associer au Wë Club pour une nuit ouverte à tous les technophiles en manque de BPM.
Le Wë Club revient aux sources
Il y a encore quelques années, Lyon était une ville hautement active sur les hard music. Il ne se passait pas une semaine sans qu’il y ait une soirée hardcore, mais la fermeture de différents lieux ont réduit l’impact de ce genre musical dans la région.
Le Titan par exemple, était un refuge pour les amateurs de gros BPM. Aujourd’hui, le complexe est devenu le Wë Club et accueille majoritairement des concerts de rap.
Le Wë Club près de Lyon
Mais les collectifs techno lyonnais n’ont pas dit leur dernier mot ! HardHouse Family, Symphonium Production et Barakason ont décidé d’associer leurs forces et d’investir les trois salles de l’immense club le 1er avril prochain.
Près de 2000 personnes sont ainsi attendues pour faire vibrer les murs du Wë Club comme à l’époque et vivre une expérience digne d’un festival avec diverses activités et une programmation pointue tout au long de la soirée.
Deux salles pour décloisonner les genres
Une des salles sera destinée aux différents stands prévus pour créer une atmosphère immersive : tatouage, maquillage, prévention, etc…
Les deux autres accueilleront une sélection d’artistes locaux et internationaux, dans des styles différents, afin de réunir tous les fans de musique électronique autour d’une passion commune. Au total, une quinzaine de DJs se relaieront derrière les platines.
Affiche de la soirée “Hard Is Back”
Sur la scène “Hard”, les sets iront du hardcore au raw en passant par le hardstyle. S’y trouveront notamment l’étoile montante australienne Mish, l’expert de l’uptempo Barber ainsi que Section Grabuge : un des pionniers de l’industrial hardcore.
Côté techno, l’énergie sera tout aussi exaltée avec Vikkei, le spécialiste de l’acidcore en live, le parisien Abdenord et sa hard techno industrielle, ou encore Suerte, la lyonnaise qui jongle entre trance et ghetto techno.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur l’évènement Facebook et sur la billetterie.
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