Les free party seraient aussi risquées que les meetings politiques, selon Phillippe Amouyel

par emilie cordier
Rave Party des Trans Off à Rennes. Crédit : Nono Lassn

A l’approche des élections présidentielles, les meetings politiques se multiplient. Le professeur de santé publique Philippe Amouyel rappelle pourtant les risques de ces rassemblements, qu’il compare à des rave-parties

“Un meeting politique (…) c’est comme une grosse rave party”

Et si le meeting politique d’Eric Zemmour à Villepinte constituaient un risque sanitaire tout aussi important qu’une free party? C’est en tout cas le point soulevé par le professeur de santé publique Philippe Amouyel, qui dénonce le manque de mesures encadrant les rassemblements politiques.

Il n’est que de prêter attention aux mouvements de foule qu’ils génèrent: bousculades, agressions de militants… sans oublier les masques, généralement peu portés. Au meeting de Jean-Luc Mélenchon il y a trois jours, les participants n’étaient même pas tenus de présenter un pass sanitaire. Pour l’expert Philippe Amouyel, ces évènements devraient susciter autant d’inquiétude qu’une rave party:

“Un meeting politique, c’est un lieu de contamination. C’est comme une grosse rave party, les gens sont les uns sur les autres, chantent, crient, hurlent et il n’y a pas de pass sanitaire. C’est de la responsabilité de ceux qui les organisent de s’adapter en peut-être réduisant l’audience et faisant une partie en visio.” 

Mais pour l’instant, pas question de légiférer sur le sujet. Déjà en mai dernier, le Conseil constitutionnel avait supprimé les pass sanitaires des meeting politiques, les considérant comme des obstacles à la démocratie. A ce jour, les candidats sont ainsi les seuls à pouvoir décider de leur application ou non.

 

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