[Report] Château Perché : déconnexion totale du monde réel pendant 4 jours

par Hugo Audoyer

Le rendez-vous annuel des fans de déguisements (ou d’amoureux du Château Perché) vient de se terminer, et c’est encore des souvenirs colorés qui nous habillent l’esprit! Déguisements, guirlandes, accessoires et nature nous ont émerveillé durant 4 jours au cœur de l’Allier.

Les déguisements comme religion

364 jours se sont écoulés depuis le dernier opus, et on en avait presque oublié le concept. Le château perché, c’est un peu l’endroit où chaque personne peut faire ce qu’elle veut, sans complexe. On pourrait le surnommer le Berghain coloré des festivals. On a vu des gens danser dans des poubelles, sous une pluie battante ou encore… tout le monde dansait quoi !

Un mot d’ordre circule parmi les festivaliers : se déguiser. Que ce soit à l’aide de guirlandes lumineuses qu’on s’entortille sur le corps, d’accessoires ou de paillettes, tous les moyens sont bons. On se sent presque mal à l’aise de venir au naturel !

Une vraie balade parmi les onze scènes

Certes vous ne trouverez jamais Ben Klock à l’affiche du Château Perché, mais l’environnement n’est pas dans cet optique. Cette année, l’équipe du festival investissait l’immense Arboretum de Balaine. Une fois dans le lieu, c’est un immense espace qui s’offre à vous avec les deux premières scènes. Puis vient une expédition pour faire le tour du festival par des petit chemins, explorant de nouvelles scènes à chaque recoin. Vaillant est celui qui découvre toute les scènes le même jour (on en a même découvert le dernier jour pour vous dire!)

De plus, chaque scène disposait d’un charme bien à elle. Attrapes-rêves, statues d’anges, lanternes chinoises, objets en tout genre suspendus dans les arbres… c’est une vraie brocante visuelle sublime qui s’offre à vous ! Entre les scènes, vous pouvez même interagir avec certains éléments de la déco, en changeant les lumières d’un passage secret par quelques manipulations de la main dans des bols d’eau.

Vous l’aurez compris, au Château Perché on y va pour se déguiser, se balader entre les scènes et les installations somptueuses, et on s’en fout (presque) du line up!

Quelques bémols soulignés par les festivaliers

Que serait un festival sans quelques désagréments?

On ne pouvait pas passer à côté. Cette année les festivaliers se sont plaints sur quelques sujets, qui ont tous été compris et expliqués par l’organisation.

En premier lieu, l’arrivée sur site en voiture, et ses 4 longues heures d’attente. En effet, la préfecture a retardé l’ouverture du festival pour des raisons de sécurité et d’approbation, laissant des centaines de festivaliers dans l’attente…

Second problème : les aléas climatiques et les répercussions sur le festival. Vint en premier lieu une canicule explosive le vendredi, qui força tout le monde à implorer de la pluie. La voici qui pointa le bout de son nez le vendredi après-midi, et le samedi nuit (plutôt intensément cette-fois-ci), ce qui força l’organisation à prendre des mesures conséquentes. Le festival a donc été forcé de fermer la moitié des scènes, pour des raisons de sécurité bien entendu.

Est-ce bien raisonnable pour une orga de laisser ses festivaliers se balader avec 30mm de pluie annoncée, dans des chemins de terres inondables avec de nombreux arbres à proximité?

Certains ont lancé “et les scènes couvertes, où sont-elles?!”. Nous avons interrogé l’équipe, qui nous a confirmé que cette pluie n’était pas du tout prévue, et qu’ils étaient tombés les bras dénues face à cette météo tournante.

 

 

 

Crédits photo : Jarda Rauser & Theo Petrignet

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