Le didgeridoo revient à la mode avec le français Zalem, qui mélange beatbox et psytrance

par Manon Roussel
Zalem en live © William Belle

Véritable figure du didgeridoo, Zalem séduit la foule avec un univers mêlant l’instrument traditionnel australien au beatbox, au handpan et à l’électro. Le 9 mai, il a dévoilé un nouvel album : “Ancestra Nova”. 

Zalem : un parcours ancré dans le souffle

Lors d’un voyage en Australie lorsqu’il a dix ans, Zalem a un coup de foudre pour le didgeridoo. Mais ce n’est que sept ans plus tard qu’il se met à pratiquer cet instrument traditionnel et il finira par ne plus le quitter.

Quelques années après, le musicien découvre la pratique du beatbox, et ce nouveau jeu du souffle s’interconnecte rapidement avec son premier instrument. Son style unique lui permet de gagner le coeur des grenoblois et de rejoindre le groupe JMPZ.

Zalem et ses instruments © V.G

Zalem et ses instruments © V.G

Cette nouvelle étape a permis à Zalem de laisser ses études pour la musique, et il en profitera pour former de nombreuses collaborations et spectacles tels que “Charlie Charlot”, “Vibration Visuelle” ou son duo Adèle & Zalem.

En solo, le producteur s’arme de son didgeridoo, de son handpan, de ses poumons et d’un looper pour créer des boucles à la fois organiques et électroniques. Il devient alors un homme-orchestre aussi bien sur scène que dans son studio.

Un nouvel album entre tradition et modernité

Son nouveau projet, “Ancestra Nova”, est une combinaison de ses performances live et d’expérimentations sonores. Zalem a eu à cœur de retranscrire l’énergie vivante de ses boucles en direct et des instruments acoustiques en cinq titres.

L’opus s’ouvre sur le morceau éponyme, où le musicien a souhaité laisser la place à tous les instruments qu’il affectionne. Les textures douces du handpan se mêlent alors à l’étirement de la guimbarde, entre mélodies planantes et drops intenses.

Ensuite s’enchaînent deux collaborations spéciales. La première est avec Grayssoker, l’accordéoniste techno qui apporte des notes presque tango, et la seconde avec Lovine, une chanteuse à la voix mystique et primitive.

L’album se clôture sur des titres rendant hommage à des sonorités qui ont marqué l’histoire de Zalem, comme la psytrance avec “Dryad Fury” et le groupe Prodigy dans “Dragon’s Lair”.

Pour écouter la musique de Zalem, c’est par ici !

 


Article sponsorisé.

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