Aux Etats-Unis, des “Covid Party” sont organisées pour s’auto-immuniser

par Nour Mbaye

Une nouvelle idée saugrenue est apparue aux Etats-Unis : organiser des “Covid parties” dans le but d’acquérir l’immunité collective. 

Une fête, un contaminé, le virus propagé

Le concept est à priori simple, une fête banale est organisée, mais l’un des participants est porteur du virus. Les autres participants sont donc susceptibles d’être contaminés, et de contaminer à leur tour d’autres personnes dans le but d’être immunisés. Si empêcher ces fêtes d’avoir lieu semble être impossible, les autorités mettent tout de même en garde la population.

«Des rassemblements de ce genre au beau milieu de la pandémie peuvent être extrêmement dangereux et exposent les gens à un risque accru d’hospitalisation et même de décès» a déclaré John Wiesman, le directeur de la santé de l’Etat de Washington.

Il a continué en précisant “En outre, on ignore si les gens qui ont guéri du Covid-19 bénéficient d’une protection à long terme. Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas sur ce virus, y compris des problèmes de santé qui pourraient perdurer après l’infection.”

[button link=”https://komonews.com/news/coronavirus/health-officials-concerned-about-rising-number-of-covid-19-parties-in-washington?jwsource=cl” color=”black” newwindow=”yes”] Vidéo news d’une chaîne américaine[/button]

Photo de jeunes jouant au beer pong

Image d’illustration

Des centaine de contaminations induites

A ce jour, une centaine de contaminations liée à ces fêtes a été recensée dans les hôpitaux du comté de Walla Walla.

C’est lorsque le patient transmet au personnel soignant la liste des personnes avec lesquelles il a été en contact que la participation à une Covid Party devient évidente. Cependant, certains autres patients assument s’être volontairement mis en contact avec des porteurs du virus.

“Nous demandons la liste des personnes avec qui les patients ont été en contact, et ils nous disent plus de 25, parce qu’ils étaient à une Covid Party” a expliqué Meghan DeBolt, la responsable de la santé dans le comté de Walla Walla. Elle rappelle également qu’il n’existe pour l’instant aucune preuve d’une immunité suite à la contamination du virus.

 

 

Photo de couverture : image d’illustration

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