“Un after, après la Techno Parade?! Déjà qu’on danse et marche des heures, vous voulez nous épuiser et prolonger ça jusqu’au matin ?!” C’est le défi qu’a surmonté une fois encore le festival Dream Nation ( after officiel de la parade ) sur une nuit. Retour sur une soirée mouvementée aux Docks de Paris.
[divider]Agencement des lieux[/divider]
Arrivée sur les lieux aux alentours de minuit et déjà une immense file d’attente se dresse devant nous, on nous parle d’une heure de queue, de problèmes avec les vigiles à l’entrée… On en conclut que des débordements ont dû avoir lieu suite à l’enthousiasme du festival ainsi qu’à l’attente de l’ouverture (retardée), un mal pour un bien pourrait-on dire!
Une fois dans le vif du sujet nous découvrons donc 3 hangars aménagés pour y recevoir plusieurs scènes (4), une excellente fluidité entre les différentes salles, pas de bouchons ou autres problèmes désagréables, surtout quand on veut foncer voir son artiste préféré!
Food trucks au rendez-vous, coin pour se poser, bars “Cashless” dans chaque salle (nouvelle technique pour payer avec des bracelets électroniques) et grand manège pour égayer le site et faire vomir les plus inaptes!
[divider]Salles, son et artistes[/divider]
On peut bien insister sur un bon point commun à chaque salle : les enceintes Funktion One, soundsystem de qualité qui a su se forger une bonne réputation, ont rendu le son d’une clarté impeccable sur chaque scène.
Revenons au cas par cas :
- Techno stage : On y est restés un bon bout de temps, pour commencer Ambivalent avec un set très envoûtant et peu de monde = de la place pour danser, suivi de près par l’attendu Speedy J, beaucoup plus de monde d’un coup, ce dernier a su se faire attendre et nous démontrer ses talents par un set monstrueux, tech-house qui a envoyé notre fatigue (restes de la Techno Parade) hors de la salle pour 1h30. Ont enchaîné les célèbres Marc Houle et Popof pour clôturer, valeurs sûres que ces deux-là, ils ont clos la soirée sur cette scène en beauté.
PS: petite déception pour le show laser de cette scène très peu présent, néanmoins les visuels n’étaient pas déplaisants!
- Hard stage: Faisant face à la scène techno, un énorme Dock tout en longueur ou régnait un BPM de teuf! Nous y fûmes pour un passage rapide cette scène était parfaite selon les témoignages : rencontres, qualité de son et prestation des artistes au TOP.
Également de très jolis jeux de lasers pour nous en mettre plein la vue.
- Trance stage : Partageant la moitié du hangar dos-à-dos avec la scène Bass, on l’a trouvée très joliment décorée, mais un peu trop petite! On y arrivait à peine que déjà le fond de la salle était blindé, très dommage mais cela ne nous a pas découragés pour apprécier les sets d’Astrix et Sonic Species.
- Bass stage : Elle avait donc piqué la plus grande moitié du Dock Pullman à son compère Trance. Mais quand on voit à quel point les headliners tels Funtcase, Pegboard Nerds ou encore Doctor P y ont littéralement mis le feu, on comprend ce choix de division du hangar!
Kevin “J‘aurais plutôt mis quelques artistes qui passaient au début un peu plus tard comme Tha Thickaz ou Dope DOD car ils ont foutu un bon bordel. Le public au top, a bien joué le jeu. Habstraakt à vraiment mis le feu pour son retour en France devant son public et pour finir Funtcase était parfait pour le closing.”
[divider]Avis des festivaliers[/divider]
By the way on a récolté quelques avis de festivaliers au hasard histoire d’avoir une vue d’ensemble, les voici :
Clara “J’ai été conquise pour ma première fois à Dream Nation. Tous les gens que j’ai rencontrés étaient super cool et très respectueux. A propos des scènes , je ne suis allée qu’aux scènes Trance et Hardcore. Dans les 2 , les artistes s’enchaînaient très bien, la piste était largement suffisante pour danser, il ne faisait ni trop chaud ni trop froid et les changements de salles se faisaient naturellement sans problèmes d’embouteillage. Le seul hic, c’est qu’il n’y avait pas suffisamment de tables et de places assises pour ceux qui voulaient manger ou boire des produits achetés au bar.”
Vincent “Une entrée très compliquée qui aurait pu dégénérer et qui est à revoir, sinon pas de problèmes de vigiles à l’intérieur. Côté techno, c’est moins mon truc j’ai trouvé que c’était pas très motivant, j’ai connu de la techno plus envoûtante! Cependant Popof a relevé le niveau je trouve. Bassmusic je peux pas trop m’exprimer, j’ai dû y aller 40 minutes, cependant ça m’a fait kiffer. Trance le son était très bon! Mais pas assez de place, la déco était cool sinon. La Hardcore je trouve qu’ils ont géré de dingue en termes d’espace, de son et de lumières, j’ai été conquis, c’était ma préférée, rien à redire, très agréable!”
Alice “La Dream Nation ? C’est ma première Dream Nation. J’en ai entendu parler par beaucoup de monde. Mais il faut bien se forger sa propre opinion, non ? 15 000 personnes, impressionnant pour certains, moins pour moi puisque j’ai fait le Dour Festival. Temps d’attente ? Carrément raisonnable, l’impatience monte petit à petit! Le festival dans son ensemble m’a fait penser à un petit village, à un mini-Dour. Des petites ruelles, des stands, des manèges, de la souille, des fêtards sobres d’autres moins mais tous très gentils, du son à gogo et d’une superbe qualité, des décorations et des agencements parfaitement millimétrés, des artistes en très grande forme, un personnel agréable et disponible, et … DES TOILETTES PROPRES !!!! Si je devais résumer en quelques mots : musique, magique, inoubliable, attrayant, convivial, à refaire ! Je n’ai vraiment pas été déçue. Je mettrais 9/10 en toute sincérité. Tout était parfait à mes yeux, les 37€ se valent largeeeeement.”
Sur ces avis constructifs, on conclut qu’après une Techno Parade épuisante, rien de mieux qu’un bon lit pour rêver… Heuuu à l’anglaise,une bonne Dream !!
On attend impatiemment la prochaine édition, et sur ce, faites de beaux rêves!