Les 20, 21 et 22 mai derniers a eu lieu la première édition du Hors Bord à Bordeaux, dans des conditions météorologiques qui ont obligé les organisateurs à revoir leurs plans initiaux mais qui n’ont jamais altéré notre soif de musique ni inhibé notre envie de faire la fête. On vous raconte notre festival.
Vendredi
Premier soir de fête. Nous arrivons sur les lieux aux alentours de 20h30. Le soleil inonde encore généreusement le site de ses rayons. L’entrée dans l’enceinte du festival est particulièrement fluide, nous ne sommes même pas fouillés (ce qui est assez rare et appréciable pour être souligné). Nous déambulons quelques instants afin de nous familiariser avec le site. Sur notre route, nous ne croisons que des visages affichant de larges sourires qui font plaisir à voir. Nous nous dirigeons assez rapidement devant la scène principale où joue le quator pop franco-écossais Babe. Ce n’est pas forcément ce que nous écoutons habituellement mais nous apprécions l’énergie que dégage le groupe. Arrivent ensuite les Danois WhoMadeWho qui livrent une superbe prestation. La soirée est déjà bien avancée, nous ne voyons pas le temps passer. 23h30, nous quittons le festival (nous n’avons malheureusement pas pris notre place pour la soirée OFF à l’I.Boat où sont programmés Vril, Antigone et Loner) en ayant passé une excellente soirée. Nous attendons avec hâte le lendemain.
Samedi
Arrivée sur les lieux vers 16h. Nous assistons à la fin du live de Syracuse, qui nous surprend agréablement. Arrive ensuite Leon Vynehall, l’un des artistes que nous attendions le plus. Nous dansons une heure durant au rythme de sa house endiablée. C’est à ce moment que les choses se compliquent météorologiquement parlant. Les nuages qui ont déjà caché le soleil continuent de s’assombrir en même temps que les rafales de vent s’intensifient. Une voix au micro nous invite à nous diriger vers l’I.Boat pour nous “réfugier”. 21h, plutôt que de rester sur le bateau, nous prenons la décision de rentrer chez nous pour prendre des forces avant le OFF prévu au Bang Bang. 2h, bien requinqués, nous arrivons enfin aux portes de ce club que nous n’avons jamais fréquenté. À l’intérieur, l’ambiance est chaude, très chaude. Dan Shake et Laroze enflammeront successivement le dancefloor jusqu’à 6h.
Dimanche
Nous sommes de retour sur le site du festival en milieu d’après-midi. Awesome Tapes From Africa fait joujou avec ses cassettes et redonne des couleurs au site qui a subi de graves dégâts la nuit précédente. Jeremy Underground a à peine le temps de prendre le relais que nous sommes une fois de plus invités à gagner l’I.Boat à cause d’une violente averse. Là-bas, nous alternons entre le live (magnifique) du duo Agar Agar dans la cale et les tubes disco-funk distillés par L’Orangeade sur la terrasse. Face à un impératif de type ferroviaire, nous sommes forcés de quitter à contre-cœur le navire vers 21h30.
Notre festival s’achève donc ici. Nous n’avons pas pu voir tout ce que nous voulions (Max Graef, Mad Rey…) mais nous avons adoré tout ce que nous avons vu. Pas de techno boum-boum comme nous avons globalement l’habitude d’écouter, mais des sons groovy et ensoleillés qui nous ont conquis. Si la météo a été capricieuse, nous avons réussi à en faire abstraction et à nous concentrer sur la musique. Nous ne sommes pas de ceux qui vont reprocher aux organisateurs de ne pas avoir anticipé ces aléas, même s’ils étaient relativement prévisibles. Au contraire, nous voulions saluer toute l’équipe du festival pour sa capacité à rebondir et à proposer la meilleure alternative possible en un temps réduit. De notre côté, nous pensons que cette première édition est une réussite et le moins que l’on puisse dire, c’est que tout le monde s’en rappellera. Enfin, mention spéciale aux bénévoles pour leur gentillesse et leur disponibilité. C’est avec grand plaisir que nous reviendrons l’année prochaine.