par Hugo Audoyer

Ensemble de spécifications techniques caractérisant un fichier sonore en son numérique. Les critères pris en compte par le format sont nombreux : quantification(s), fréquence(s) d’échantillonnage, codage, nombre de canaux possibles, plate-forme de lecture, en-tête de format, auto-description ou non, et cetera. Il existe de nombreux formats de fichiers. Leurs caractéristiques sont fonction de leur destination (multimédia, post-production sonore, synthèse sonore, systèmes de transmission ou de diffusion, et cetera). Certains formats sont dits « propriétaires » parce que destinés à une machine et un logiciel particuliers.

 format audio LEXIQUE LES DIFFÉRENTS GENRES DE MUSIQUE ELECTRONIQUE

[divider]Les populaires[/divider]

[toggler title=”AIFF” ]Acronyme de l’anglais « Audio Interchange File Format ». Format de fichier sonore développé par Apple. Le format AIFC est un format très proche du précédent qui permet la compression de données. . Ce format n’est pas sans rappeler le format WAV de Microsoft. Les fichiers AIFF portent généralement l’extension .aif, ou .aiff. Les données sont codées en PCM big-endian sans compression. Ainsi, une piste CD Audio, codée en 16 bits, stéréo 44,1 kHz aura un bitrate de 1411,2 kbit/s. Il existe néanmoins un format compressé (AIFF-C ou AIFC) qui supporte une compression pouvant aller jusqu’à un rapport 1/6.[/toggler]

[toggler title=”ACC” ]Abréviation de Advanced Audio Coding, il désigne un type de compression avec pertes de données développé entre autres par la firme Fraunhofer. Il se distingue par une grande qualité d’encodage. Il est toutefois rarement compatible avec le matériel audio. Ce format pouvant contenir des GND ou DRM vous limitant dans l’utilisation d’un fichier AAC, consultez les conditions générales d’utilisation de fichiers AAC achetés sur des plateformes de vente de musique sur internet.[/toggler]

[toggler title=”FLAC” ]Free Lossless Audio Codec (FLAC) est un codec libre de compression audio sans perte. À l’inverse de codecs tels que MP3 ou Vorbis, il n’enlève aucune information du flux audio. Cette qualité maximale a pour conséquence une quantité d’information plus élevée, qui tout en étant assez variable se trouve en moyenne être de l’ordre de 50 % de la taille du même fichier non compressé au format PCM. Comme d’autres méthodes de compression, FLAC a pour principal avantage de réduire le débit ou la capacité de stockage nécessaire, sans perdre d’informations de la source audio (en anglais, lossless signifie « sans perte »). Les sources audio peuvent être codées en FLAC pour permettre une réduction de taille de 30 à 70 %. La réduction de taille est dépendante de la source : plus le signal est constitué d’ondes régulières (sons naturels), meilleure est la compression. Par contre, un signal aléatoire (bruit) ne se compresse pas très bien. Ce phénomène se constate pour tous les formats de compression sans perte. FLAC est approprié pour tous les archivages de données audio, avec le support des métadonnées, image de couverture, ainsi que pour la recherche rapide. FLAC est libre et open source ; ne nécessitant pas le paiement de redevances, il est bien supporté par de nombreux logiciels. Le support de la restitution de FLAC sur les appareils audio portables, et les systèmes audio dédiés est limité mais en progrès. John Coalson est le premier auteur de FLAC.[/toggler]

[toggler title=”MP3″ ]Le MPEG-1/2 Audio Layer 3, plus connu sous son abréviation de MP3, est la spécification sonore du standard MPEG-1/MPEG-2. C’est un format de compression audio capable de réduire drastiquement la quantité de données nécessaire pour restituer de l’audio, mais qui, pour l’auditeur, ressemble à une reproduction du son original non compressé : avec une bonne compression la différence de qualité devenant difficilement perceptible. L’extension de nom de fichier est .mp3 et le type MIME est audio/mpeg1, audio/MPA, audio/mpa-robust2, ou audio/mp3 (dans les navigateurs Chrome/Chromium). Ce type de fichier est appelé « fichier MP3 ». Un fichier MP3 n’est soumis à aucune mesure technique de protection. Le codage MPEG-1/2 Layer 2 est né avec le projet Digital Audio Broadcasting (radio numérique DAB) qui fut lancé par le Deutsche Luft und Raumfahrt. Ce projet a été financé par l’Union européenne, et faisait partie du programme de recherche EUREKA, plus connu sous le nom de EU-147. Le projet EU-147 exista de 1987 à 1994. En 1991, deux formats étaient disponibles : MUSICAM (Masking pattern adapted Universal Subband Coding And Multiplexing), basé sur un pur codage psycho-acoustique et un banc de filtres adaptés aux sons de type percussifs ; ASPEC (Adaptive Spectral Perceptual Entropy Coding), qui introduisait la technologie de codage entropique. Le format Musicam conçu par Apple, Philips et l’IRT fut choisi par l’ISO MPEG Audio dirigé par Hans-Georg Mussman en raison de sa structuration modulaire en plusieurs couches de codage, sa simplicité de mise en œuvre côté décodeur et sa grande tolérance aux erreurs de transmission. Le format MP3 (Layer III ou couche III) a été créé par un groupe de travail réuni à la demande de Hans-Georg Mussman, et regroupant Leon Van de Kerkhof (Philips), Yves-Francois Dehery (TDF-CCETT), Karlheinz Brandenburg (Fraunhofer-Gesellschaft). Ce groupe reprenant des idées de Musicam et d’ASPEC, ajouta de nouveaux outils technologiques et créa le format MP3 conçu pour être de même qualité à 128 kbit/s que le Musicam à 192 kbit/s. C’est une qualité ressentie, profitant des lacunes de l’audition humaine, car le format est destructif. La norme ISO MPEG Audio avec ses deux couches de codage Layer I, Layer II (Musicam), Layer III (.MP3) fut achevée officiellement en 1992 et constitua la troisième partie de MPEG-1, le premier travail du groupe MPEG, groupe à l’origine de la norme internationale ISO/CEI 11172-33, publiée en 1993. Le travail sur l’audio MPEG se termina en 1994 et constitua la troisième partie de MPEG-2, la norme internationale ISO/CEI 13818-3, publiée pour la première fois en 1995. Les équipes de normalisation procédèrent à de nombreux tests subjectifs en double aveugle sur de nombreux matériaux sonores pour déterminer le niveau de compression approprié pour les diverses couches de l’algorithme. On a notamment utilisé Tom’s Diner, la chanson de Suzanne Vega comme séquence de test pour l’algorithme de compression du MP3. Cette chanson a été choisie à cause de sa finesse et de sa simplicité, qui facilite la détection des imperfections du codec.[/toggler]

[toggler title=”FLV” ]Abréviation de Flash Video, le format FLV est fichier containeur pouvant renfermer différents codecs vidéo et audio. Il est fréquemment utilisé sur internet grâce aux nombreux avantages qu’il possède. Très léger, il occupe un espace réduit sur les serveurs et permet de visionner les vidéos FLV sans avoir à attendre la fin du téléchargement. Les fichiers FLV peuvent être lus avec de nombreux lecteurs multimedia gratuits comme VLC ou Media Player Classic pour les plus connus. Ce format est utilisé par les sites de partage de vidéos tels que DailyMotion ou Youtube.[/toggler]

[toggler title=”WAV” ]WAV (ou WAVE), une contraction de WAVEform audio file format, est un standard pour stocker l’audio numérique de Microsoft et IBM. Le format WAV est une extension de fichiers audio, il s’agit d’un conteneur capable de recevoir des formats aussi variés que le MP3, le WMA, l’ATRAC3, l’ADPCM, le PCM. C’est ce dernier qui est cependant le plus courant, et c’est pour cela que l’extension .wav est souvent et donc à tort considérée comme correspondant à des fichiers « sans pertes » (communément désignés par le mot anglais lossless). Le format WAV est standardisé sous Windows ; son pendant sous la plate-forme Macintosh est l’AIFF/AIFC. Le conteneur WAV est désormais ancien, et peu pratique. Son système d’étiquettes est des plus rudimentaires, ce qui ne permet pas de décemment s’en servir pour l’organisation d’une large bibliothèque de fichiers. Des logiciels tels que foobar2000 et Winamp permettent bien d’ajouter des étiquettes au format APEv21, mais cette solution n’est pas standardisée et pourrait poser des difficultés à d’autres logiciels. En outre, et à l’instar de l’AIFF, ce format ne permet pas de créer des fichiers de grande taille (maximum 2 Gio), ce qui le rend inapte au travail moderne sur des fichiers haute-définition. En effet, la limite de 2 Gio est atteinte avec à peine 20 minutes d’informations au format 5.1 en 24 bit/96 kHz. C’est une des raisons ayant incité Apple à développer un nouveau conteneur nommé Core Audio Format (CAF). Enfin, le format WAV ne contient aucune information sur le niveau absolu du son qu’il contient, ce qui le rend inutilisable pour des applications du domaine de la mesure. Néanmoins, le format WAV reste incontournable sous plate-forme Windows. Enfin, le format est supporté par plusieurs baladeurs (lorsqu’un flux PCM ou parfois ADPCM est présent), bien que la taille de ces fichiers soit par conséquent très volumineuse. Chez les professionnels, le BWF lui succède.[/toggler]

[toggler title=”WMA” ]Abréviation de Windows Media Audio il désigne un format de compression audio avec perte (ou lossy) appartenant à la firme Microsoft. Il se caractérise par la possibilité de renfermer des protections relatives à l’utilisation d’un fichier grâce à la Gestion Numérique des Droits (GND ou DRM pour l’anglais Digital Rights Managment). Ce format de compression est généralement plus performant que le très populaire mp3. Ce format pouvant contenir des GDN ou DRM vous limitant dans l’utilisation d’un fichier wma, consultez les conditions générales de vente lors de téléchargements depuis une plateforme de vente de musique sur internet.[/toggler]

[toggler title=”OGG” ]Ogg est le nom du principal projet de la fondation Xiph.org dont le but est de proposer des formats et codecs multimédias ouverts, libres et dégagés de tout brevet. C’est aussi le nom du format de fichier conteneur proposé par ce même projet. L’extension .ogg est une des extensions possibles pour les fichiers au format Ogg. Par abus de langage, on appelle couramment « fichier Ogg » un fichier audio au format Ogg contenant des données audio compressées en Vorbis, l’un des codecs du projet Ogg. Le projet original se nommait squich, cependant, peu après sa mise en ligne l’auteur a reçu une notification stipulant que ce nom était déjà déposé. Le projet a été rebaptisé OggSquich, Ogg étant le nom attribué à une manœuvre tactique du jeu Netrek. Avec le temps Ogg est resté comme nom pour le format d’encapsulation.[/toggler]

 

[divider]Les impopulaires[/divider]

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[toggler title=”RIFF” ]Plusieurs formats audio étant basés sur la norme RIFF (Resource Interchange File Format), format d’échange de fichiers resources, il convient de le décrire en premier, bien qu’il s’agisse d’une norme d’usage général. Le principe est de définir des conteneurs et des bouts, les uns et les autres identifiés par leurs quatre premiers octets, qui sont, généralement, des caractères ASCII, de façon à pouvoir être lus par les techniciens qui ouvrent le fichier avec un éditeur hexadécimal, suivi par quatre octets qui indiquent où se trouve la fin du conteneur (ce nombre d’octets limite la taille d’un fichier RIFF à 4 Gio). Un fichier RIFF commence par « RIFF » et la longueur totale; puis on trouve l’identifiant du premier sous-conteneur, par exemple « INFO » suivi de la longueur de ce bout, à la fin duquel commence le suivant, par exemple « WAVE » suivi de la longueur de ce bout.[/toggler]

[toggler title=”BWF” ]Le BWF (Broadcast Wave Format) est un format audio standard créé par l’European Broadcasting Union à partir du WAV à l’usage des professionnels. Les Fichiers BWF incluent une référence standardisée Timestamp qui permet et facilite la synchronisation avec un élément d’image distinct. C’est le format d’enregistrement usuel de nombreuses stations de travail audio professionnelles de la télévision et du cinéma. Stand-alone, basé sur des fichiers, multi-enregistreurs de Sound Devices, Zaxcom, HHB USA, Fostex, et Aaton tous utilisent BWF comme leur format préféré.[/toggler]

[toggler title=”CAF” ]Le CAF (Core audio format) a été développé par Apple pour s’affranchir des limitations de conteneur audio plus ancien comme le AIFF ou le WAV. Il est compatible avec le système Mac OS X d’Apple depuis la version 10.3 et est lisible par Quicktime 7.[/toggler]

[toggler title=”RAW” ]RAW (Real Audio Wrapper) est un format audio utilisé pour représenter les données de son en modulation d’impulsion codée sans en-tête ni métadonnées. Le fichier RAW est inexploitable sans les informations sur le codage (fréquence d’échantillonnage, résolution, grand-boutien ou petit-boutien), qui doivent être transmises par ailleurs.[/toggler]

[toggler title=”CDA” ]Le format de fichier CDA est un format Microsoft, conforme à la spécification RIFF. Les fichiers CDA (Compact Disc Audio) sont générés par Windows lorsque ce système d’exploitation accède à un CD Audio. Chaque titre du CD Audio est alors vu comme un fichier de 44 octets, et d’extension “.cda”. Les fichiers sont nommés “Track01.cda”, “Track02.cda”, etc. Le fichier .cda copié sur l’ordinateur est inutile sans le CD, puisqu’il ne s’agit que d’un raccourci vers le CD. Les fichiers CDA n’existent pas en tant que tels sur le CD Audio. Ils sont une sorte de raccourci créé par Windows, pointant vers la zone du CD contenant les échantillons sonores. La taille d’un fichier CDA étant fixe, ainsi que son organisation, il n’y a toujours qu’un seul et unique chunk, nommé “CDDA” (signifiant Compact Disc for Digital Audio). L’identifiant créé par Windows est utilisé par le lecteur de CD de Windows 95 et Windows 98 (cdplayer.exe). Ce lecteur ne sait pas se connecter à FreeDB ou CDDB. Pour qu’il puisse afficher le nom de l’artiste et le titre des morceaux, il faut entrer manuellement ces informations dans le fichier cdplayer.ini (dans le répertoire d’installation de Windows), dans une section nommée d’après cet identifiant. Cet identifiant n’a aucun rapport avec le DiscId utilisé par FreeDB ou CDDB, c’est une création purement Microsoft, pour l’usage précité. La position et la longueur des plages utilisent des frames comme unité. Il y a 75 frames par seconde. C’est le plus petit bloc de données qui peut être lu depuis un CD audio, correspondant à un secteur du CD. Toutes les informations qui nécessitent plusieurs octets sont codées avec l’order-byte Intel (petit boutiste).[/toggler]

[toggler title=”ALAC” ]Apple Lossless Audio Codec (ALAC) est un format d’encodage sans perte (lossless) créé en 2004. Le format a été développé par Apple pour combler une lacune de la norme MPEG-4, dont la partie consacrée à l’encodage sans perte tarde encore à être finalisée. ALAC, qui s’adressait majoritairement aux utilisateurs d’iTunes et de l’iPod, a été un format propriétaire jusqu’à la fin octobre 2011, date à laquelle les sources du codec ont été rendues disponibles sous une licence Apache. Il est à noter qu’Apple n’utilise jamais l’abréviation ALAC, seulement le nom « Apple Lossless ». À l’instar de tous les formats sans perte, ALAC permet de compresser sans aucune forme de dégradation des fichiers musicaux au format PCM à un taux de compression voisin de 40 à 50 % (les ratios mesurés peuvent cependant grandement varier en fonction principalement du volume (en décibels) de la piste, plus le volume est fort, comme pour la pop par exemple, plus le ratio est mauvais, à l’inverse du classique). Au regard des formats concurrents, ALAC présente une efficacité de compression moindre[réf. nécessaire]. Mais le format a été essentiellement développé en vue d’être décodé par des appareils bien moins puissants et autonomes que les ordinateurs de bureau (comprendre des baladeurs et l’iPod en particulier). Ainsi, les quelques pourcentages perdus en termes de ratio de compression sont compensés par une implémentation matérielle facilitée.[/toggler]

[toggler title=”VQF ou TwinVQ” ]Le TwinVQ est un format de compression audio développé par NTT Cyber Space Laboratories et Yamaha pour répondre au mp3 alors peu connu mais dont l’expansion rapide laissait entrevoir le succès. L’extension des fichiers associés est .vqf. De l’avis de ceux qui ont pu travailler avec ce format, il serait de qualité supérieure au mp3 pour un encombrement moindre. Un temps d’encodage parfois 10 fois plus important que son rival et un système de licence encore plus restrictif que le déjà propriétaire mp3 n’ont laissé aucune chance à ce format contraint de laisser sa place de challenger du mp3 à d’autres formats plus compétitifs ou ouverts. Le site officiel est désormais fermé, on peut simplement noter quelques sursauts nostalgiques de la part de la micro-communauté TwinVQ. Ce format a été intégré dans la norme ISO MPEG-4 Audio ( MPEG-4 Part 3) pour les ultra bas débits aux environs des 8 kbits/s.[/toggler]

[toggler title=”AU” ]Le format de fichier Au est un format de fichier audio très simple développé par Sun Microsystems. Ce format était courant sur les systèmes NEXT et SUN et au début des pages internet. À l’origine ce format ne possédait pas d’entête, il contenait simplement des données audio codées en µ-law sur 8 bits à une fréquence d’échantillonnage de 8 000 Hz. Les fichiers plus récents ont un entête composé de 6 mots de 32 bits, d’une section optionnelle d’information, puis des données audio (au format big endian). Bien que ce format supporte de nombreux formats d’encodage, il reste associé à la méthode d’encodage logarithmique µ-law. Le type d’encodage des données est lié à la valeur du champ “Encodage” 3e mot de l’en-tête). Les formats 2 à 7 sont des données non compressées au format PCM, donc sans pertes. Les formats 23 à 26 sont en ADPCM (qui a une compression très destructrice d’un rapport de 4:1). Les formats 1 et 27 sont respectivement en µ-law et en A-Law, tous deux avec pertes. La plupart des autres valeurs représentent des commandes DSP ou des données conçues pour être traitées par le logiciel MusicKit de NeXT. Les données PCM semblent pouvoir être encodées en mode signé, ou non signé.[/toggler]

[toggler title=”ASF” ]L’Advanced Systems Format (ASF, anciennement Advanced Streaming Format et Active Streaming Format) est un format conteneur multimédia propriétaire développé par Microsoft, très utilisé en streaming. Le format ASF appartient au framework Windows Media. Comme tout format de conteneur, ASF ne spécifie pas les formats de compression des flux audio et vidéo qu’il contient, mais uniquement la structure de ces flux. Ce qui implique que les fichiers au format ASF peuvent être encodés avec un très grand nombre de codecs. Parmi les objectifs assignés à ce format par Microsoft, on peut noter la lecture en réseau via le streaming (HTTP, MMS…), ou sur des supports de stockages locaux. Le format ASF est basé sur des objets sérialisés qui prennent ici la forme de séquences d’octets identifiées par un marqueur GUID (Globally Unique Identifier). Les fichiers ASF peuvent aussi contenir des métadonnées telles que le nom de l’artiste, le titre, l’album, l’année, le genre, le réalisateur… C’est l’équivalent des tags ID3 des fichiers MP3. Le conteneur ASF fournit également un ensemble complet d’outils pour la Gestion numérique des droits (DRM) dans les formats WMA et WMV. Au début de son histoire, les fichiers de ce format se présentaient avec l’extension .asf, mais elle a été depuis remplacée par les extensions .wma (Windows Media Audio, audio seulement) et .wmv (Windows Media Video, audio et vidéo). Les fichiers ASF ont le type MIME application/vnd.ms-asf ou video/x-ms-asf[/toggler]

[toggler title=”AA” ]AA Audible, est un format utilisé par Apple pour les audio-books.[/toggler]

[toggler title=”ATRAC” ]L’ATRAC (Adaptive Transform Acoustic Coding) est une technique de compression audio psychoacoustique (il existe une option sans pertes) développée par Sony en 1992 pour son MiniDisc. Ce format a subi plusieurs évolutions : ATRAC3, ATRAC3 plus (familièrement écrit ATRAC3+) et ATRAC Advanced Lossless se sont succédé respectivement en 1999, 2002 et 2006.[/toggler]

 

[divider]Formats multipistes[/divider]

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Les formats multipistes sont une innovation récente. Ils consistent à encapsuler dans un fichier différentes pistes sonores, qui peuvent alors être combinées par l’utilisateur dans les proportions qui lui conviennent. L’idée est de proposer, pour un morceau de musique, la piste correspondant à chaque instrument (et la voix) de manière séparée. L’utilisateur peut alors créer sa propre version. Le U-MYX avait été utilisé pour inclure des parties bonus dans les albums. Ces formats ont l’inconvénient de nécessiter un ordinateur pour être utilisés. Cependant l’apparition de smartphones faisant office de baladeurs et capables d’exécuter des applications indépendantes permet à ces formats de devenir transportables, y compris pour la lecture avec mixage.

[toggler title=”IKLAX” ]Le format iKlax est un format numérique d’écoute active développé par la société iKlax Media et le LaBRI. Ce format de fichier de type conteneur permet d’organiser la musique en différents groupes et de leur appliquer des contraintes. Le format a bénéficié d’une parution scientifique lors de l’ICMC 2008 (Internation Computer Music Conference) à Belfast.[/toggler]

[toggler title=”U-MYX” ]U-MYX est un format de fichier audio développé par l’entreprise du même nom qui permet de gérer différents canaux de son de manière séparée. Le nom se lit “You mix”, en anglais “tu mixes”. Un fichier U-MYX comprend différentes voix, et différents instruments enregistrés séparément. L’utilisateur peut choisir d’atténuer ou d’augmenter le volume de chacune de ces pistes, en temps réel, lors de la lecture du fichier. On peut même ainsi obtenir une version instrumentale, avec un résultat bien meilleur que ce que donnent des logiciels comme NoVoice qui tentent de filtrer la voix sur des enregistrements classiques. La contrepartie est un fichier bien plus volumineux, puisque les sons sont enregistrés séparément. Le logiciel peut autoriser ou non l’exportation de la version obtenue en MP3 ou WAV. Loin d’être un standard, le format est très fermé. Cela implique de fournir constamment un logiciel de lecture avec les fichiers. Les logiciels d’enregistrement ne sont pas distribués publiquement. De fait, le U-MYX est surtout utilisé pour fournir des sections de bonus dans les albums. On peut donc distribuer un CD audio qui, lu sur ordinateur, contient quelques musiques en U-MYX (non lisibles par le lecteur de CD-audios traditionnel), avec le logiciel nécessaire. Cette pratique est assez clairement annoncée comme destinée à fournir à l’acheteur du CD des contenus qui lui apportent une plus-value par rapport à ceux qu’il pourrait facilement se procurer par téléchargement illégal. .[/toggler]

[toggler title=”MXP4″ ]MXP4 est une société éditrice de jeux musicaux en ligne, précédemment créatrice d’une solution de musique interactive, dont le siège est à Paris. La société a été fondée en 2008 autour d’un format musical interactif permettant aux fans de musique de jouer avec et modifier les chansons. Elle s’est ensuite muée en développeur de social games musicaux, sous le nom Bopler, fin 2010. Le format MXP4 permet aux labels et artistes de packager leurs contenus multimédia en un seul et même fichier : diffusion de musique, de vidéos, informations biographiques, dates de concerts, partage sur les réseaux sociaux. Le fichier .mxp4 peut également être consulté comme une application web. Les applications MXP4 offrent également des fonctions interactives permettant aux utilisateurs de jouer, remixer et chanter sur différentes pistes. MXP4 a changé d’activité et est devenu un acteur B-to-C avec la création de la marque Bopler en 2010. Bopler est aujourd’hui l’une des rares plates-formes de social games musicaux sur Facebook. Des contrats de licence ont été signés avec les principaux acteurs de l’industrie musicale, permettant l’usage légal des titres dans ses jeux. La société étend actuellement ses activités au-delà de Facebook et prépare le lancement de jeux musicaux sur toutes les supports numériques (internet, mobile et tablettes).[/toggler]

 

[divider]Le débit [/divider]

Calcul:

Débit (kbit/s) = fréquence d’échantillonnage (kHz) x quantification (bit) x nombre de canaux

Exemple le CD audio:
Fréquence d’échantillonnage : 44 100 Hz
Résolution : 16 bits
Canaux : 2 (stéréo)
 
débit = 44100 × 16 × 2 = 1411200 bit/s

[toggler title=”Débit constant” ]Identifié généralement par les initiales CBR pour Constant Bit Rate. Il désigne une méthode d’encodage utilisant un débit d’informations régulier du début à la fin du traitement d’un fichier sonore.[/toggler]

[toggler title=”Débit variable” ]Opposable au débit constant, on l’identifie souvent aux initiales VBR tirées de l’anglais Variable Bit Rate. Cette technique d’encodage assure un débit d’informations adaptable à la complexité des données à traiter. De nombreuses informations seront trasmises lors d’un passage sonore ou vidéo complexe (exple : ambiance sonore complexe = débit d’informations élevé). Au contraire, le débit d’informations sera diminué sur une séquence peut complexe (exple : ambiance sonore silencieuse = peu d’informations transmises). Le débit variable assure un rapport qualité / volume plus interessant que le débit constant mais peut entraîner des problèmes lors de retraitement avec certains logiciels (décalage du son par rapport à la vidéo).[/toggler]

Sources: Tutoriels AnimesWikipedia

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